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Salon de l'agriculture...
- Le 20/02/2015
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Salon de l’agriculture…
Demain s’ouvre le salon de l’agriculture
Je dois avouer que pour moi c’est toujours
Un immense moment de pure délectation
Nous allons voir sur chaque image, soyez en sur…
Des citadins émerveillés criant leur amour
Une poule, un lapin, quelle belle émotion !
Et puis viendra le temps du défilé des candidats
Flattant la croupe d’une vache, la laine d’un mouton
Se moquant des pâturages, cherchant des suffrages
Dans notre époque ou les églises se vident
Ce salon est une messe, un rendez-vous mystique
Il faut y être vu, montrer qu’on aime le terroir.
En regardant ces images, l’œil des animaux me frappe
Ils s’amusent de ce défilé de gentils parigots naïfs
Un peu de campagne, sans mettre les pieds dans la boue.
Pardonnez-moi mes amis, mais la campagne pour moi
Je l’aime au grand air, entourée de sentiers aux noisettes.
La porte de Versailles n’est pas un chemin champêtre.
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Au creux de ma couche
- Le 19/02/2015
- Dans Textes pour adultes.
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Au creux de ma couche
J'aime beaucoup ton texte...oh combien sensuel...!
Je dois te l'avouer, en le lisant, elle devient belle
Maintenant, sur toi, je n'ai plus aucun doute
Tu aimes le plaisir, quelqu'en soit la route !
J'ai envie de poser mes doigts sur ta croupe
Pourtant, c'est ton con, qu'il faut que je broute
Venir me serrer plus haut entre tes seins
Pour coquine, venir jouir entre tes mains...
Avant d'aller dormir, j'ai envie de ta bouche
Allongés tout de travers sur ta couche
Du bout de ma langue je déclenche des flots
Moi, entre tes lèvres je ne résiste à l'assaut
Laisse moi ma belle retrouver mon élan
Du champagne ! Nous avons tout le temps
Devant tous tes trésors, je ne sais quel choix
Lequel au plus haut provoquera ton émoi ! -
Promenade
- Le 19/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Promenade.
Un peu plus loin….
D’abord tes mains
Parcourir tes doigts
Embrasser chaque phalange
Faire courir ma langue sur eux
Les prendre en bouche
Chacun leur tour
Comme une première possession…
Un peu plus loin…
Parcourir tes jambes
Les tenir fermées
Voir dans leur longueur
Une longue route
Aux courbes douces
Au dénivelé tendre
A l’arrivée incertaine…
Un peu plus loin…
Regarder tes seins
Caresser leur peau
Poser son visage au milieu
Entre deux amis fidèles
Entre deux collines accueillantes
Entre deux fruits nourrissants
Entre deux portes d’amour…
Un peu plus loin…
Embrasser tes lèvres
Suivre leur virage
Pénétrer ta bouche
Danser avec ta langue
Leur faire l’amour
Avec douceur, avec force
Se nourrir de toi…
Un peu plus loin…
Se poser sur ton ventre
Effleurer de mes lèvres
Tes chairs meurtries
Ecrire avec mes doigts
Sur cette page inédite
Des mots à l’encre invisible
Que je ne peux te dire…
Un peu plus loin…
Deux globes sous mes mains
Deux tendres collines
Un mystérieux vallon
Une peau qui frémit
Sous l’assaut de ma langue
Et fait surgir devant mes yeux
Un frisson d’émotion…
Un peu plus loin…
Ouvrir le compas de tes jambes
Observer la beauté de tes sexes
La magie de leurs mystères
Sentir leur envie d’être aimé
Voir leur désir d’être approché
Observer leur contour qui appelle
Un peu plus d’attention…
Un peu plus loin…
Venir te gouter
Venir avec mes mains
Recueillir en ces temples
L’élixir rare et mystérieux
Qui donne à l’homme
Pour quelques minutes
L’illusion d’être un Dieu….
Un peu plus loin…
Toujours plus loin
Etre en toi
Participer à cette éternelle communion
De l’homme et de la femme
Qui fait que pendant quelques moments
Il devient totalement inutile et futile
De vouloir toujours…aller plus loin.
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Qui est responsable ?
- Le 18/02/2015
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Qui est responsable ?
Ils ont quinze ans ou dix-sept ans
Des jeunes monstres ou des enfants
Ils entrent dans un cimetière en jouant
Ils retournent les pierres, bougent les gisants
Virevoltent autour des tombes, en dansant
Rien ne les arrête. Sacrilège effrayant
Qui est responsable ?
Qui a fabriqué ces abrutis, éducation bâclée
Des mômes perdus, des parents dépassés
Des morts encore une fois assassinés
Les grandes âmes jouent les offusquées
Regardons notre monde, qui est civilisé ?
Milliards en fumée, innocents décapités
Qui est responsable ?
Ils font en gesticulant le salut nazi
Demain même punis, auront-ils compris
En faire des adultes, qui relèvera le défi ?
Violence quotidienne, bêtise infinie
Aux pétales de roses, préférons les orties
Devant nous s’ouvre le chemin de la barbarie
Qui est responsable ?
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Comment leur parler ?
- Le 18/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Comment leur parler ?
Je ne supporte pas ces femmes déguisées en fantômes…
Je ne supporte pas ces corps enfermés sous des mètres de tissus.
Je n’accepte pas ces visages planqués sous des grillages.
Comment peut-on camoufler l’œuvre de Dieu ? Et se revendiquer de ce même Dieu ?
Une amie me reproche de ne pas faire l’effort de comprendre…
Peut-être…Et pourtant
Comment comprendre un être humain qui refuse de vous regarder, qui refuse cet échange de regards qui donne aux relations entre les hommes toutes leur noblesse.
Femmes je vous aime…Femmes je vous respecte.
Quand je vous regarde, j’ai du plaisir à le faire.
Pourtant je ne suis pas un pervers.
Admirer la beauté, c’est aimer l’œuvre de la nature, ou si vous le préférez celle de votre Dieu.
Sommes nous si indignes que nous ne pouvons pas regarder la douceur de vos traits, l’éclat de votre sourire, l’équilibre de votre silhouette ?
Etes-vous des victimes des hommes ? Etes-vous simplement des âmes faibles se laissant bercer par des sirènes néfastes ?
Mes grands-mères ne portaient pas de burqa, mais elles ployaient l’échine sous le poids des convenances et des règles écrites par les hommes…
Quand un homme couchait avec elles sans que la bague soit passée à leur doigt, si un enfant se glissait alors dans leur vie, il n’y a avait plus alors qu’un seul coupable…Elles !
L’homme était la victime de la pècheresse !
Et puis ces femmes se sont levées…
Un cri !
Mon corps est à moi !
Elles sont devenues des citoyennes entières…
Elles décident de leurs envies, de leur désir.
Seuls les hommes faibles ont perdu quelque chose.
Les autres ont trouvé des femmes libres, des maitresses conquérantes.
Je rêve de votre révolte, vous les femmes grillagées !
Comme la vie serait belle si vos burqas devenaient des cerfs-volants ?
Si vos prisons devenaient des symboles de liberté…
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Mamy !
- Le 17/02/2015
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Mamy !
Il était gentil Papy avec toi ?
Oui mon enfant…Je l’aimais beaucoup…
Raconte-moi encore…
J’avais 17 ans, je vivais avec mes parents et mes frères et sœurs. Dans un bel immeuble. Nous étions heureux.
Et puis la guerre est arrivée. Je ne comprenais pas. Le monde devenait fou.
Un soir, nous allions nous coucher.
Dans le silence de cette soirée, les sirènes se sont déchainées.
Une robe de chambre enfilée, nous étions déjà dans les escaliers pour descendre dans les abris.
Les abris ? C’était quoi Mamy ?
Comme une grande cave géante, comme un couloir du métro…Quand les bombes tombaient on allait avec les voisins s’y réfugier.
Ce soir-là, l’abri était presque plein. Je me suis retrouvée dans un petit coin…Presque seul. Maman s’occupait des petits, moi j’étais la grande. La lumière vacillait, il y avait plein de poussière. J’avais peur.
Bonjour ! J’ai levé les yeux. Il était là, il me souriait. Il était un peu plus vieux que moi…
Vous voulez une couverture ?
Il l’a posée sur mes épaules et pendant toute l’alerte il a tenu mes mains pour me rassurer…Il chantait tout doucement une mélodie de l’époque…Charles Trenet je crois…Tout le monde avait peur, mais moi j’étais bien…
Et après Mamy ?
L’alerte s’est terminée, il est parti aider les gens âgés à sortir de l’abri. Je l’ai perdu de vue. Le lendemain, Papa décidait de nous faire partir à la campagne.
Trois ans se sont écoulés. La vie était compliquée, beaucoup de souffrance.
Moi, je n’avais pas oublié ses yeux. Chaque fois que j’étais triste, je fermais les paupières et j’entendais sa chanson.
Un matin, les cloches ont commencé à sonner, sans s’arrêter, à toutes volées…
La guerre était terminée. Les gens s’embrassaient, riaient comme des fous…
Nous sommes rentrés dans notre ancien appartement. La vie reprenait doucement. J’allais avoir 20 ans.
Un dimanche, je suis allé à la messe avec mes parents, j’avais une robe à fleurs et un chapeau de paille. Je crois que j’étais belle.
A la sortie de l’église…J’ai vu un homme qui se tenait à quelques mètres, un bouquet de fleurs dans les mains.
Il était maigre, il flottait dans son costume.
J’ai regardé ses yeux, c’était lui. Les années passées avaient creusé son visage.
J’ai reconnu son sourire…Je me suis approché…Il m’a tendu son bouquet…
« J’ai oublié de vous dire au revoir la dernière fois, prenez ce bouquet pour me faire pardonner »
Nous nous ne sommes jamais quittés pendant 60 ans.
Aujourd’hui il est parti…Mais tu sais mon enfant il est toujours là…Et on se retrouvera…
C’est beau ton histoire mamy…
Ma petite, j’ai un cadeau à te faire…Ouvre ce petit coffre !
Tu voies ces fleurs séchées ?
C’est son bouquet, je l’ai toujours conservé comme un porte bonheur.
Merci Mamy
Toi aussi ma puce, tu croiseras un jour des yeux qui te rendront heureuse…Ce jour-là tu penseras à moi…
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Caresser ta peau
- Le 16/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Caresser ta peau
Tu ne dois rien dire, fermer les yeux
Te laisser envahir par cet air lent
Par ce parfum d’orient répandu ici
Par la lueur de ces bougies parfumées
Pas de crainte ma belle endormie
Mes mains ne te veulent que du bien
Un peu d’huile s’échappe sur ta nuque
Doucement, commence à couler
Suivre cette goutte qui glisse
Chemin en rondeurs, route du plaisir
Elle disparaît en tes chairs, vertige !
Juste envie d’aller la rejoindre.
Mes doigts effleurent ta peau
Plaisir donné, plaisir sur mes paumes
L’ondulation de ton corps, émotion !
Sensation, ton abandon en cadeau.
La nuit te recouvre, lueur de la lune.
Te voir dans le noir, juste te deviner
J’imagine ton sourire, tes mains vers moi
Ton corps s’ouvre, invitation troublante…
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CAHIN-CAHA
- Le 15/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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CAHIN-CAHA
Se tiennent par la main, avancent cahin-caha
Quatre jambes et deux cannes, drôle d’équipage
Ils ne sont plus deux, mais une seule âme
On s’écarte sur leur passage, comment les séparer.
Derrière ces visages burinés par le temps
Ils ont vingt ans, l’émotion de leur début
Jadis se sont aimés comme des chiens fous
S’aiment encore comme des fleurs d’automne
Leur vie, un chemin torturé, une route en lacets
Les murs de leur maison se souviennent des orages
Leur chambre est encore imprimée de leurs murmures
Mais leurs mains ne se sont jamais séparées
Ils regardent notre temps, cherchent les nouveaux codes
Ces enfants séparés, ces familles recomposées, compliqué !
Ne jugent pas, regardent avec tendresse ce nouveau monde.
Ils achèvent leur route, mais ce n’est plus leur époque
Ils sortent prendre l’air, se posent lentement sur un banc
Savent qu’ils devront bientôt se séparer, question quotidienne
Se retrouver seul, être autonome, ne pas ennuyer les enfants
Il est l’heure de rentrer, repartent lentement vers chez eux
Se tiennent par la main, avancent cahin-caha