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Belle et fragile
- Le 24/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Belle et fragile
Je te regarde avancer dans la vie
Comme un papa attentif, je veille
Rarement seule, entourée de tes amis
Tu voles autour de ta ruche, petite abeille
Je te compare parfois à une fleur de montagne
Forte, résistante, affrontant la neige et le vent
Mais quand la tristesse et le doute te gagnent
Tu redeviens ma princesse, une douce enfant
Bon anniversaire ma fille
Souvent ton regard est ta force et ta faiblesse
Déstabilisant l’autre, d’un coup d’œil qui tue
Bouleversante de beauté, quand tu éclates d’allégresse
Tourbillon de sensation, je suis souvent ému.
Aujourd’hui une porte s’ouvre, tu as dix-huit ans
Tu avances vers un monde qui souvent te fait peur
Tu vas rencontrer l’injustice, les douleurs d’un moment
Mais tu découvriras aussi, d’autres sources de bonheur
Bon anniversaire ma fille
Je ne veux pas te quitter sans te dire l’essentiel
Je suis fier de toi, ton énergie dans ta passion
Tes chevaux sont pour toi une coulée de miel
Leurs oreilles, lieu du recueil de tes émotions
J’arrive en automne, tu entames ton printemps
Je dois jour après jour lâcher la paume de ta main
Ta sœur à tes côtés, tu vas parcourir le temps
Sans jamais craindre d’affronter tes lendemains.
Bon anniversaire ma fille
Malgré mes maladresses ou mes mots du moment
Tu ne dois jamais oublier une chose, la plus importante !
Je t’aime ma fille !
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Massage...
- Le 23/02/2015
- Dans Textes pour adultes.
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Massage
D’abord mes mains.
Un peu d’huile
A l’amande ou au jasmin
Les poser juste là
A la base de ton cou
Avec une dévotion de prélat
Les laisser glisser
En suivant seulement
Ce chemin apprécié
Sentir sous mes doigts
Les réactions de ta peau
Qui me mettent en émoi
Voir ton abandon
Ecouter tes murmures
Faire des petits ronds
Laisser mon cercle s’étirer
Et à la base de tes flancs
Voir mes doigts s’aventurer
Ne surtout rien précipiter
En sachant que bientôt
Ton corps va m’inviter
Partir à l’aventure en ces lieux
Et voir mes phalanges investir
Ce doux domaine des dieux
C’est de ta bouche maintenant
Que s’échappe en quelques souffles
Ce plaisir, ce désir incessant
Je sais et je devine à ce moment
Que tu as trouvé par mes doigts
Un tout nouvel amant
Avec rage tu retiens
En ton corps en ton sein
Cette envie de me dire viens
Tes yeux sont fermés
Et avec douceur mes mains
Reviennent te masser….
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Ils ne demandaient rien à personne…
- Le 23/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Ils ne demandaient rien à personne…
Le dos un peu vouté, la gamelle en bandoulière
Ils passent les grilles le matin, repartent le soir
Une vie honnête, et l’absence de chimère
Cette sensation de juste faire leur devoir.
Ils ne demandaient rien à personne…
L’usine va fermer, circulez, plus rien à voir
Rien à vous reprocher, on a trouvé moins cher
Là-bas derrière l’horizon, d’autres sans le savoir
Feront demain les mêmes gestes austères.
Ils ne demandaient rien à personne…
Après tout c’est votre faute, il fallait vous adapter
Modernisation, mondialisation, ne reste que des pions
Comme il est commode de vous culpabiliser
Oserais-je vous dire ! Vous l’avez dans le fion !
Ils ne demandaient rien à personne…
Vous êtes coupables d’être d’honnêtes gens
Vingt ans de crédit pour votre bâtisse, deux enfants
Toujours plus vite sur vos machines, suivre le vent
Allez vieillir ailleurs, nous n’avons plus le temps.
Ils ne demandaient rien à personne…
Ils ne vous demandent toujours rien, juste la dignité
Regarder leurs enfants grandir, ne rien leur couter
Finir leur jour la tête haute, la fierté de leur métier
Ne rien devoir à personne, leur seule fierté !
Ils ne demandaient rien à personne…
Régiments de sans grades, chair à canon de cette guerre
Plus de morts dans les tranchées, on joue au Monopoly
Tu me donnes une usine neuve, quelques milliers à terre
Quelle importance, imaginez l’importance du profit.
Ils ne demandaient rien à personne…
Aujourd’hui ce sont eux que tu regardes derrière ton écran
Demain ce sera toi, embarqué dans le prochain wagon
Tu te crois à l’abri, protégé par tes douces certitudes
Tu es serein…C’est vrai que tu ne demandes rien à personne !
Ils ne demandaient rien à personne…
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12 morts en colère.
- Le 22/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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12 morts en colère
Il y a des soirs ou on ne peut
Ecrire des choses gaies et légères
Rêver en regardant les nuages
Ce soir je pense juste a…
12 morts en colère
Ne pas se laisser dépasser par la haine
Ne pas leur faire ce plaisir à ces chiens
Rester dignes, fiers de nos valeurs
Ce soir, pauvres minables…Je pense juste à…
12 morts en colère
J’ai allumé une bougie, symbole dérisoire
Vos armes peuvent crépiter, ne l’éteindrons pas
Vous êtes des détritus, vous nous grandissez
Ce soir ce sont mes frères…Ces….
12 morts en colère
Vous finirez comme vous le méritez, je le sais
Vous nous sous-estimez, on s’étripe en broutilles
Mais nous avons un trésor gravé dans nos gènes
Un mot gagné par nos anciens…Liberté.
12 morts en colère
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Une réunion à la Défense !
- Le 21/02/2015
- Dans Textes pour adultes.
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Une réunion à La Défense !
Conviés tous les deux à une réunionLà-bas dans une tour de la Défense.
Grand monstre de béton et de verre...
Nous sommes en retard.
Nous arrivons devant les batteries d'ascenseursLa foule des grands jours, yeux fixés sur les portes...
Aucune envie d’attendre avec le troupeau
Je connais bien la tour, je te prends la main.Je t'entraine par une petite porte vers les escaliers.
Ils sont raides, mal éclairés et quasiment déserts....
Un peu dubitative en attaquant la montée...
Avec une totale impolitesse, je te laisse passer devantJe me laisse avec plaisir distancer de quelques marches.
Devant les yeux l'un des plus beaux spectacles de la vie...Une jolie femme qui monte un escalier.
Tu montes vite...
Je me rapproche et profitant d'un virage....Ma main effleure ta hanche...
Ta vitesse diminue...
Un peu plus de déhanchement...
Une petite flamme s'allume dans nos deux cerveaux...
Tu avances toujours....mais sans conviction...Je suis juste derrière toi...
Je pose mes deux mains sur ta taille...
Tu t'arrêtes…Le temps stoppe sa course quelques secondes....
Et là...
Je n'en reviens pas....
Tu t'agenouilles sur les marches...la croupe tendue vers moi...
Position d'une indécence totale...totalement animale !
N'importe qui peut venir et nous surprendre...
Délicieuse peur que nous partageons...
Je ne résiste pas...
Je relève ta jupe...
Un string déjà humide tente de dissimuler ton ventre...
Je l'écarte...
Ton sexe est devant moi...totalement ouvert...
Je me libère et je me présente sur le seuil....
Nous le savons, une étreinte rapide et forte...
Ton corps est prêt...Gourmand du moment…
Je viens en toi...aussi loin que je puisse aller...
Dans un murmure…"plus fort" !
Tu l'auras voulue...
Je m’élance avec force...presque avec violence...
A chaque fois, la sensation d'aller plus loin en toi !
Nous n'allons pas résister !
Plaisir à l’unisson....explosion dans ton antre...
Souffles perdus, retour au réel ...
Nous nous regardons...
Petits baisers tendres.
Instants impossibles à oublier…Minutes magiques
Ne restera qu’un délicieux souvenir de folie...
Mais nous sommes vraiment en retard...
Nous arrivons enfin dans la salle de réunion...
Deux places libres dans cette grande salle...
Presque en face l'un de l'autre...
Ton regard m'évite…douce pudeur.Tes joues sont un peu rouges...
Fait-il si chaud ?
Je regarde tes jambes...
Tu les serres et tu ne sembles pas très à l'aise...
Je sais qu'un peu de moi coule en toi...
Vivement ce soir...
Nous avons une chambre réservée...
Et la nuit sera longue.... -
Aimer au-dessus de ses moyens.
- Le 21/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Aimer au-dessus de ses moyens
Les poètes nous disent avec une douce naïveté
Que l’amour est aveugle, qu’il ne faudrait compter
Que sur les sentiments, les battements du cœur
Nous pourrions, sans encombre penser au bonheur.
Allons les hommes de plume, rangez vos utopies
Si par la main de cupidon vous devenez épris
D’une princesse, ou d’une belle habillée de soie
Tentez d’être prudents, rengainez vos émois
Pourtant il n’est pas interdit de vous risquer
A jeter votre dévolu sur cette belle fortunée
Il est même possible qu’elle soit attendrie
Vue d’en haut, on aime souvent ce qui est petit
Passé le temps du trouble, resteront vos haillons
Dans le jeu de la reine, ne resterez qu’un pion
Moralité, il faut savoir vibrer en fonction de son bien
Il n’est pas prudent d’aimer au-dessus de ses moyens
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Une Goutte
- Le 20/02/2015
- Dans Textes pour adultes.
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Une goutte.
Une goutte de champagne
La coquine s’échappe de vos lèvres
Elle glisse sur votre cou…fine et quasi invisible
Elle hésite sur le chemin
C’est dans votre gorge qu’elle disparait
Elle échappe à mon regard, la chipie
Je voudrais l’accompagner
Descendre entre vos seins
Refuser la pesanteur
Remonter vers vos pointes
Poser mes lèvres pour votre frémissement
Que ma langue s’enroule
Que ma bouche vous tête
Je suis distrait, j’ai perdu ma goutte…
Oh quelle surprise elle se faufile dans votre dos
Me voici à sa poursuite
Impossible de la rattraper…elle descend !
Vos fesses sous mes yeux…Elle va se cacher
De mes doigts j’écarte vos globes
La voilà dans votre tendre sillon
Ma langue se jette à sa poursuite que déjà
La voilà qui retourne se tapir
Dans les plis de votre sexe !
La pauvre s’est noyée !
L’endroit est trop humide
Elle ne pouvait survivre.
Je vais la venger
C’est avec ma bouche
Que je vais m’efforcer d’assécher la zone.
Mystère…Malgré tous mes efforts
Les eaux ne cessent d’enfler
C’est bientôt tout mon visage
Qui de votre jus est inondé !
La petite goutte est devenue geyser !
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LA JAILLISSANTE
- Le 20/02/2015
- Dans Textes pour adultes.
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LA JAILLISSANTE
La ville de Genève, pour elle, est son emblème
Aux hommes elle offre son explosion suprême
Faire semblant pour elle, quel blasphème
Envie d’aimer, envie de donner, pas de migraine
Mourir de jouir un jour, un rêve qu’elle promène
Mais elle n’est pas pressée, pourvu qu’on l’emmène
Envol vers ses cieux, pour elle un doux éden.
Femme de chair, sa plus belle offrande est de l’eau
On la touche, la caresse, on fait vibrer sa peau
Nuage de plaisir, de ses cris, vous fait cadeau
Touchez son corps, aimez ses seins, ses joyaux
Au moment ultime, une note, un bel allegro
Il suspend le temps, vous laisse comme un nigaud
Nulle peur pour vous, ses digues ouvrent les canaux
En un instant, la jaillissante, conclut son concerto.