Blog
-
Un morceau de sucre.
- Le 03/03/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
- 0 commentaire
Un morceau de sucre.
Vous ne me connaissez pas et pourtant je suis là
Qui suis-je, ce petit morceau de sucre emballé
Caché, mesdames, au fond de votre sac à mains
J’aime être là, il s’y passe tant de choses
Et puis je ne suis pas seul, il y a votre portefeuille
Avec votre photo qui ne vous ressemble plus
Cette petite image planquée d’un ancien fiancé
Ces cartes de fidélité…Quel drôle de mot.
Et puis il y a mon copain, votre miroir de poche
Vous le prenez souvent, pour le rejetez avec dédain
Surtout certains matins quand la nuit…enfin vous voyez
Mais il vous regarde souvent, vous êtes si belle.
Et puis votre portable, il réveille tout le sac en sonnant
Vous vous agitez pour le retrouver…Zut trop tard !
Quand vous avez des enfants, le sac est encombré
Mouchoirs et lingettes, tétines et doudous
Dans votre sac, regardons de près, il y a votre vie.
Des objets insignifiants pour tous, mais pas pour vous.
Ce porte clés ridicule offert par un ancien amoureux
Avec cette petite peluche, que vous appeliez Zours
Les années passent, parfois le sac devient Lancel
Le porte carte est en croco, les lunettes de star
Vous le videz souvent, jetez des choses inutiles
Mais toutes gardent là une petite part de leur secret
Je ne suis qu’un modeste morceau de sucre
On me garde car je peux servir, un jour de faiblesse
Mais moi, d’où je suis, je sais sur ces belles
Beaucoup plus, j’en suis certain, que vous tous messieurs.
Ne soyez pas jaloux, je dois vous confier une confidence
Quand elles sont amoureuses, que leurs yeux brillent
Que vous savez leur dire et leur souffler je t’aime
Dans ces moments là, c’est vous, qu’elles ont envie de croquer.
-
Photos
- Le 02/03/2015
- Dans Textes pour adultes.
- 1 commentaire
Photos
Nous avons rendez-vous.
J’arrive et tu es déjà là.
J’ai à la main un appareil photos.
J’entre dans la pièce.
Je commence à te photographier.
Cela t’énerve un peu et tu te détournes de l’objectif.
Comme boudeuse, tu pars vers la salle de bain. La porte reste entrouverte.
Je viens derrière toi. Tu te recoiffes devant la glace.
J’en profite pour nous photographier tous les deux en reflets. ..
Je continue, un gros plan de ton visage, je zoom sur tes yeux, ta bouche, je tourne autour de toi.
Un cliché de ta nuque, te ton dos, de la courbe de tes hanches…
Tu me fais signe d’arrêter, mais je te sens moins hostile et tu commences à t’amuser de l’objectif.
Tu envoies un baiser vers l’appareil et je déclenche pour te le conserver.
Tu sors de la pièce d’eau, un grand lit est au centre de la chambre.
Tu tournes autour et tu commences à prendre des poses.
Le soleil qui filtre à travers les persiennes projette ses rayons sur toi.
Le soleil est grivois car certains rayons viennent jouer avec la légère transparence de tes vêtements.
Tout doucement j’ai la sensation de ne plus être dans la pièce et tu ne regardes plus que l’appareil !
Sensation délicieuse…
Tu commences à le vamper.
Tu tournes sur toi-même, ta jupe découvre un peu tes jambes en tournant.
Tu défais un bouton de ton chemisier et te penches en avant !
Je zoom sur ton balconnet…Tu te redresses en riant…
Un « ca suffit » s’échappe de ta bouche…mais il manque tellement de conviction !
Tu te laisses tomber en travers du lit…Tu tournes sur toi-même plusieurs fois dans tous les sens…tu es très belle et je devine que tu commences à t’amuser.
A genoux sur le lit, tu avances telle une tigresse vers l’objectif…
J’ai l’impression que tu vas le dévorer…
Et tu retombes en arrière….
Très lentement tu termines d’ouvrir ton chemisier.
Tes mains viennent passer sous tes seins, tu les offres et j’immortalise la pose !
Comme si je faisais parler l’appareil, d’une voix blanche je te demande « déshabille-toi »…Un petit « non » s’échappe de tes lèvres…
Tu es toujours sur le lit, ta tenue reste présentable…
Ton petit balconnet cache encore ta poitrine, une jupe sage est encore attachée à ta taille.
Je continue à te mitrailler…
J’adore le regard d’hésitation que tu as…
Ta raison te demande de stopper…ton envie te supplie de continuer…
Pendant quelques minutes, tu continues à prendre sur le lit, des poses sages…
Je te laisse te mettre en scène mais mon doigt n’arrête pas d’appuyer.
Et puis…
Je te vois respirer un grand coup.
Je sais que tu viens de décider de te jeter à l’eau.
Une de tes mains remonte ta jupe d’un côté, jusqu’à la lisière de ton bas…puis la laisse redescendre.
Tu te couches sur le dos et remonte ta jupe sur tes deux jambes…
Tu te découvres un peu plus haut que tes bas…
Je sais maintenant que tu ne t’arrêteras plus…
Tu me tournes le dos d’un coup…
Ta croupe se projette vers l’objectif.
Je vois ta main l’une de tes mains ouvrir la fermeture de ta jupe…La repousser lentement pour découvrir un adorable petit derrière que seul un magnifique string sauve encore de la nudité…
Mon appareil déclenche en rafales…
Tu te retournes…Ton regard est un défi !
Une main passe dans ton dos…L’autre tient encore ton soutien-gorge.
Tout en cachant tes seins, tu fais danser devant l’objectif ton vêtement.
Et enfin…
Tu offres à notre vue tes seins…
Tu deviens très sensuelle…
Devant moi tu te caresses les seins…
Je me concentre pour garder la stabilité de l’appareil…
Ce serait dommage qu’elles soient floues.
Tu t’allonges sur le dos…
Tes mains se promènent sur toi…Tu te donnes un plaisir devant ce témoin indiscret…
Je vois à la pointe de tes seins que la situation t’émoustille totalement…
Tes mains vont de ton visage à tes seins…De tes seins à ton ventre…Tu écartes un peu tes jambes…
Je devine les plis de ton sexe encore cachés par ton string.
Une de tes mains tire sur ce vêtement vers le haut.
Le tissu s’incruste dans ton corps.
Ton délicieux minou est en train de littéralement dévorer le tissu…
Ton autre main vient à la rescousse…
Ton corps ondule seul, ta main vient te caresser…
Tu accélères le jeu…
Tu jettes ton string loin du lit…Il ne reste que tes bas…
Personne ne songe à les enlever…Tes mains s’affairent entre tes jambes…le spectacle est très beau…
Je concentre ma volonté pour ne pas abandonner l’appareil…
Tes mains se plantent en toi…Tu offres ton plaisir à l’appareil…
Je zoom sur toi…
Je vois dans ma petite lucarne les perles de ton plaisir…
Tu te laisses complètement aller…
Je suis là…Mais derrière mon appareil, tu arrives à m’oublier !
Tes yeux se ferment, tes mains s’activent, ton corps danse sur le lit…
Tu te retournes…
A genoux sur le lit, les mains entre les cuisses, les fesses tendues vers moi…
Tes gémissements doux et violents se répandent dans la chambre.
Le spectacle est magnifique…
C’est la première fois que je vois en direct un corps de femme se procurer seul du plaisir !
Tu continues…
Je suis heureux que tu m’oublies car ton abandon est un cadeau unique.
Ton plaisir éclate, des spasmes parcourent ton corps…
Tu t’effondres abandonnée sur le lit…
Je continue à photographier car je sais que tu n’as aucune idée du spectacle que tu viens d’offrir…
Ta tête se tourne vers moi …
Ton sourire est doux…
Tes yeux sont coquins…
Je crois que tu veux prolonger le jeu…
Tu te redresses sur le lit…
Je suis debout à côté…
Tu m’attrapes par la ceinture…
Une bosse déforme mon pantalon depuis longtemps…
Ta langue espiègle lèche tes lèvres…
Je continue à photographier…
Ta main ouvre ma chemise…
Tu te glisses sous l’appareil pour venir m’embrasser…
Puis…
Tu redescends…
Ma ceinture est maintenant ouverte…
Tes doigts ouvrent ma braguette…
Un coup d’œil coquin vers l’appareil…
Mon pantalon tombe à terre…
Tu t’attaques à mon dernier rempart…
Je suis maintenant nu devant toi…
Je continue à te, à nous photographier…
Drôle de dédoublement de la personnalité…mon appareil photographie tes mains qui caressent un sexe qui est à moi…
J’ai l’impression d’être double…
Tu viens te frotter contre moi…
Tu enfermes mon sexe entre tes seins et tu t’amuses à me cravater jusqu’à sentir ton souffle…
Le photographe continue ses clichés plongeants…
L’homme a du mal à garder son sang-froid…
Ta bouche se referme sur moi…Tu me dévores et je vois ta bouche déformée par mon membre…
Quelle photo !
Tu me fais l’amour avec ta bouche et je commence à douter de ma résistance…
Ta bouche me libère…
Tu m’empoignes avec force…
Ton regard ne quitte pas l’objectif…
Ta main me branle avec force…
Tu sais que je vais exploser…
Je continue à photographier mais je suis moins certain de la netteté des clichés…
Je sens mon plaisir monter…
J’inonde tes seins…
Ta bouche vient entreprendre une douce toilette….
Tes yeux ne me quittent pas mais ta langue s’affaire….
Je lâche enfin l’appareil et m’écroule à côté de toi pour t’embrasser tendrement…
Je récupère l’appareil…
Et si…
En attendant de récupérer des forces…
On regardait le résultat…
-
Hier j'ai pleuré !
- Le 02/03/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
- 0 commentaire
Hier j’ai pleuré
Les mains plongées dans l’eau
Les verres qui glissent entre les doigts
La mousse qui envahit l’évier
Une petite boule qui se forme
L’eau est trop chaude
Les assiettes dansent sous le jet
L’éponge se cache
La vague se forme
Les mains se flétrissent
La buée envahit la cuisine
Les fourchettes se laissent faire
L’estomac est noué
Les deux mains dans l’eau
Je suis piégé
Pas de retraite possible
La houle arrive
Le bruit de l’eau qui coule
Le trop-plein de l’évier
Et cette attaque surprise
Cette émotion qui arrive
Les larmes me submergent
Le tsunami balaie tout
Je suis figé sans comprendre
Hier j’ai pleuré…
-
Mozart détrôné.
- Le 28/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
- 0 commentaire
Mozart détrôné.
J’invite Mozart à aller revoir ses gammes
Et Beethoven à s’acheter un sonotone
Merci à Ravel d’oublier son Boléro
Et à Bach d’astiquer ses belles orgues
Votre musique est un cadeau du ciel
Mais j’ai le triste regret de vous le dire
Rien ne peut rivaliser, ni ne faire oublier
L’air le plus beau, le chant des femmes
Chacunepeut devenir une compositrice
Quand la vague du plaisir roule sur elle
Elle invente un chant, découvre des notes
Les enchaine en symphonie improbable
Celle qui chante en douceur sous l’oreiller
Pour ne pas réveiller les enfants.
Celle qui accompagne de ses griffes
Sa montée vers des accords impossibles
Regardez cette belle qui, tel un oiseau
Diffuse des petits cris d’oisillons apeurés
Et puis l’épicurienne qui retient en son sein
Attendant la vague ultime, pour lâcher son cri
Quel homme n’a pas rêvé d’échanger un instant
Gouter à cette extase, ressentir cette houle
Le mâle ne connaît que des notes graves
Sa compagne elle, invente à chaque fois.
Modestes musiciens de vos concerts intimes
Nous vous regardons, accompagner les anges
Spectateurs ébahis, quel plaisir de vous entendre
Offrir un instant à nos oreilles, cette partition divine.
-
Pourtant pas si simple.
- Le 27/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
- 4 commentaires
Pourtant pas si simple
Ce soir il a seize ans et il devrait être heureux.
Ses amis sont là, ses parents attendris
Il ouvre ses cadeaux, pas tous de bons goûts
Le sommet, c’est le caleçon piège à filles.
Pourtant pas si simple
Son meilleur ami lui raconte ses conquêtes
Brunes ou blondes, jeunes ou couguars
Lui ne parle de rien, tous le croient timide
Comment leur dire qu’il est différent
Pourtant pas si simple
Il est entouré de jeunes filles en fleurs
Des seins se dévoilent, des jupes virevoltent
Mais dans le bas de son corps tout est calme
N’a pas envie de cueillir ces offrandes
Pourtant pas si simple
Comment leur dire à tous, n’ose pas.
S’il était coiffeur, danseur ou fleuriste
Il pense que ce serait plus simple
Mais lui, il est apprenti charcutier
Pourtant pas si simple
Quand il est à l’atelier, il guette d’un œil
Le passage de ce beau ténébreux séducteur
Seul dans le noir, il rêve de la tête sur son épaule
Il y a des amours que l’on n’avoue pas.
Pourtant pas si simple
Un jour il osera leur parler, dire sa différence
Ce soir il a seize ans, ne pas gâcher la fête
Ses parents l’aiment, ils comprendront
Que l’amour prend parfois des chemins de travers.
Mais ce soir, ce n’est pas si simple…
-
Un pont entre deux âges.
- Le 26/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
- 0 commentaire
Un pont entre deux âges.
Mamy, il faut que je te parle !
Viens t’asseoir ma grande, tu n’as pas bonne mine.
Mamy, c’est compliqué de te dire cela, mais j’ai confiance en toi. Je suis enceinte… Tu ne dis rien…
Mon enfant, si tu viens m’en parler, c’est que les choses ne sont pas simples.
Mamy, j’ai peur de le garder, j’ai peur d’être seule, j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Que sois-je faire mamy ?
Je vais te raconter une histoire.
J’avais 18 ans.
Tu sais les choses étaient bien différentes à l’époque. Une femme se devait d’être sérieuse, d’attendre le mariage. Je ne savais rien. Mais nous étions comme vous.
Un beau regard nous faisait chavirer, un gentil garçon nous empêchait de dormir.
Et voilà, l’été est arrivé. Il faisait chaud, nos robes étaient légères. Il était en vacances dans une ferme près de chez nous. Nous discutions avec d’autres autour de la fontaine du village… Nous étions un groupe, mais je n’avais d’yeux que pour lui…
Pourtant nous sommes restés très sages.
Et puis le bal du 14 juillet est arrivé…
Je te vois sourire…
Mais pour nous, c’était la fête, l’occasion de rire, de danser, de nous faire belle. Mes parents avaient confiance en moi. J’étais une fille sérieuse.
Je suis arrivé sur la place avec quelques amies. Les filles dans un coin, les garçons plus loin…Petit à petit quelques garçons sont venus nous inviter. J’ai dansé avec les uns et les autres. Lui restait devant assis à sa table. Tout en dansant je le regardais…
J’avais envie qu’il vienne m’inviter…
Tu rigoles…Mais à mon époque une fille n’invitait pas un garçon…
Et puis, à un moment, il a terminé sa boisson…s’est levé comme un automate…et il s’est approché de moi…
En bredouillant, il m’a tendu la main…
Je n’oublierai jamais cette soirée. J’étais si bien dans ses bras…A chaque fin de danse, nous restions ensemble pour repartir dans un autre tourbillon. Je voulais que la nuit continue…Mais il fallait rentrer.
Tous les jours des vacances nous nous sommes retrouvés…
Un jour j’ai découvert la douceur de ses baisers…
Pour tous les deux, c’était nos premières émotions…
Un soir, à l’abri d’une grange, je suis devenu une femme dans ses bras.
Je n’avais pas honte.
C’était fort, c’était beau…Je n’imaginais pas ma vie avec un autre homme que lui. Les vacances nous ont séparés, mais nous avions décidé de parler à nos parents et de nous marier.
Quelques jours après mon retour, j’ai découvert que j’attendais un enfant. Je suis allé voir maman…Je te passe les cris, les hurlements, les larmes. Pourtant, je n’arrivais pas à être triste, je savais que mon enfant avait un papa.
C’était grand père mamy ?
Non mon enfant. Quand j’ai donné à ma mère le nom de mon amoureux, les cris ont redoublé. J’avais oublié qu’il était étranger et que sa religion était différente…Pour moi cela n’avait pas d’importance…Mais ils m’ont empêché de le revoir…
Un matin, ma mère m’a accompagné chez une femme bizarre. Elle m’a expliqué qu’elle avait une solution à mon problème. J’ai cru mourir ce matin-là. Mon ventre n’était plus qu’une souffrance et je saignais sans m’arrêter…
Mais j’étais jeune et en bonne santé. Mon corps a surmonté l’épreuve. Quelques mois après, j’ai rencontré grand-père. Il était gentil et c’était un brave homme qui n’a pas posé de questions…Et la chance m’avait épargnée. La vie allait me donner trois beaux enfants…
Mais tu pleures mamy !
Je n’ai jamais oublié cet homme et cet enfant…Je crois que je les aime toujours…
Mamy…Que dois-je faire ?
Une seule chose ma petite…Décider seule et avec le papa si tu le désires…
Moi…Je n’ai jamais pardonné que l’on décide pour moi de ma vie.
Les autres ne sont pas toi.
Quand tu auras décidé, tu viendras poser ta tête sur mes genoux et ma main caressera tes cheveux…
J’aurais tellement aimé que maman fasse ce geste il y a….si longtemps…
-
Tu es au téléphone...
- Le 25/02/2015
- Dans Textes pour adultes.
- 1 commentaire
Tu es au téléphone...
J'arrive, tu es là...
Tu es en train de parler au téléphone.
Un sourire de ta part.
Tu me fais signe que tu ne peux pas raccrocher immédiatement.
Tu parles sur un ancien téléphone filaire...et tu es prisonnière du fil.
Tu es très élégante, jupe classique et ample, pull près du corps.
Je t'écoute...
Tu m'impressionnes.
Tu parles d'un sinistre, du partage des responsabilités...du rapport des experts...
Tu es debout et tu tournes autour de ton téléphone...C'est drôle, tu illustres tes propos par de grands gestes.
Le sujet semble te passionner...pas moi !
J'ai envie de tester ta concentration...
Je viens m'asseoir à tes pieds.
Tu sembles surprise et un peu inquiète.
Du bout des doigts, j'effleure tes mollets...
Tu tentes de me repousser par de petits coups de pied...mais sans grande conviction.
Je te bloque les pies ! Ne bouge plus ! Tu me jettes un œil noir, mais la situation semble commencer à t'émoustiller...
Mes mains caressent l'arrière de tes genoux, ta peau est douce...
Tu continues à parler avec le plus grand sérieux...
Je me redresse à genoux...
J'ai soudain envie de jouer à cache-cache...
Je glisse ma tête sous ta jupe...
Tes bas sont devant ma bouche...
Tu ne cherches plus à t'échapper...
J'ai envie de jouer.
Je viens embrasser l'intérieur de tes cuisses.
Avec les dents, je commence à tirer sur ton bas pour le faire descendre.
Tes jambes s'écartent un peu pour me laisser œuvrer.
Il arrive au sol, tu soulèves le pied pour que je t'en débarrasse.
Je remonte le long de ta jambe avec la langue sortie...très lentement...de petits frissons recouvrent ta peau.
Tu continues à parler mais ton débit est moins régulier.
Je change de jambe et je m'attaque à l'autre bas.
Tes jambes sont maintenant nues.
Je ressors de ma cachette
Tes yeux me fusillent adorablement avec des balles à blanc !
Tu ne vas pas t'en tirer si facilement.
Ma tête replonge derrière tes jambes.
Je viens embrasser l'arrière de tes cuisses...
Ton corps se cambre légèrement.
Tes propos sont plus flous.
Ma bouche embrasse ta culote et mes dents commencent à la descendre.
Tu résistes un peu mais j'arrive vite à dégager tes fesses....tes cuisses...tes genoux...elle est au sol.
Je ressors de ma cachette.
Je passe mes mains sous ton pull…
Je dégrafe ton soutien-gorge.
Tout en continuant à parler à l'autre...
Tu m'aides à te débarrasser de cet ustensile.
Je te regarde...tu es toujours en ligne.
Te savoir nue sous tes vêtements est très excitant.
Je récupère ta petite culotte.
Je la pose sur mon nez en te regardant dans les yeux...quelle odeur...quel parfum...
Tes yeux brillent....
Depuis quelques minutes, je te trouve moins brillante dans ton exposé...
Et puis...
Tes yeux s'éclairent et me défient...
Avec ton petit air provocateur....une de tes mains se pose sur ta hanche.
Tu dégrafes ta jupe.
Tu es belle et totalement impudique.
Tu continues à parler à l'autre mais tes pensées semblent divaguer.
Tu veux maintenant diriger le jeu !
Un grand fauteuil est derrière toi, profond, avec de larges accoudoirs...
Et là...
Tu oses !
Tu te laisses tomber dedans et lentement...très lentement...
Chacune de tes jambes vient prendre place de part et d'autre du fauteuil !
Tes fesses posées en avant, juste au bord du coussin.
Tout le bas de ton corps est devant moi...totalement ouvert...ton sexe luisant ne cache rien de son humidité...
Je viens vers toi.
Je cale mes mains sur tes cuisses et ma langue s'enfonce dans tes chairs.
Ton interlocuteur ne cesse de te poser des questions...
Ma langue s'occupe de toute la zone...
Pendant que ma bouche s'enfonce dans ton sexe, un de mes doigts vient s'immiscer entre tes fesses...
Tu te contentes maintenant de répondre par des mots courts...très courts...
Mes doigts glissent en toi...entrent....sortent...reviennent...
Tu es tellement ouverte que deux doigts, puis trois, s'insinuent dans ton corps. Ton corps est une fontaine !
Je me redresse. Je soulève ton pull et vient lécher tes seins.
Ta main libre plaque sa tête contre toi.
Je me recule...
Le spectacle est très beau.
Ta position est d'une totale impudeur...les seins à l'air...ton sexe et ton adorable petit cul complètement offerts !
Avec une lenteur calculée...je t'offre à mon tour un petit striptease.
Je suis maintenant debout...nu devant toi.
Tu tentes de te débarrasser de ton contact...mais il semble un peu collant !
J'approche mon sexe de ton visage...
Ta langue tente de m'attraper...Je m'échappe...
J'ai trop envie de te prendre !
Je m'enfonce d'un coup en toi !
Tu sembles chercher un peu d'air...
Je coulisse en toi...
Tu n'arrives plus à parler ...
Dans un dernier effort...
Tu dis à l'autre que ton portable sonne...que tu dois raccrocher...et tu poses le téléphone.
Tes jambes se referment dans mon dos...
Dans un souffle...quelques mots sortent de tes lèvres..."Salaud ! Tu vas le payer..."
J'assume par avance les conséquences de mes actes ! Torture-moi ! Je souffrirai en silence.... -
Elle a pris ma main.
- Le 25/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
- 0 commentaire
Elle a pris ma main
Elle a pris ma main
Et le soleil est entré dans ma vie
Les rayons ont réchauffé mon corps
Et j’ai fermé les yeux
Elle a pris ma main
Et je suis devenu un autre
J’ai senti mes pieds décoller du sol
Je ne voyais que l’horizon
Elle a pris ma main
De moineau je suis devenu aigle
J’ai ouvert mes ailes
Prêt à lâcher la falaise
Elle a pris ma main
Pourquoi tout à coup
Tout me semblait simple
Tout devenait possible
Elle a pris ma main
L’a serrée dans la sienne
L’a posée contre son sein
L’a embrassée en fermant les yeux
Et puis…
L’espace d’un instant
Sa main a disparu
Le ciel est redevenu gris
Pourtant quand je regarde l’horizon
Quand mes yeux fixent le lointain
Je vois, très loin, peut-être vers moi
Un petit signe de sa main.