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  • Elle a....

    Elle a…

    Seniors les femmes plus obsedees par les rides que par leur poids exact441x300

    Elle a 20 ans !

    Les yeux se retournent sur elle

    Elle fait l’amour en courant

    Elle sait qu’elle est belle !

     

    Elle a 30 ans !

    Elle a son homme à elle

    Elle fait l’amour en chantant

    Elle est devenue fidèle !

     

    Elle a 40 ans !

    Elle sait s’occuper d’elle

    Elle fait l’amour en riant

    Ses enfants ont besoin d’elle.

     

    Elle a 50 ans !

    Elle redevient rebelle

    Elle fait l’amour à son amant

    Elle ouvre enfin ses ailes.

     

    Elle a 60 ans !

    Elle se trouve moins belle

    Elle fait l’amour en profitant

    Ne veut regarder devant elle.

     

    Elle a 70 ans !

    Elle se moque un peu d’être belle

    Elle fait l’amour lentement

    Trouve que la vie est encore belle.

     

    Elle a 80 ans

    Pour lui, veut encore être belle

    Elle fait l’amour en tremblant

    Sa vie est derrière elle

     

    Elle a 100 ans !

    Sa mémoire est infidèle

    Elle fait l’amour en rêvant

    Se souvient comme elle était belle !

  • Ce soir il y a foot !

    Ce soir il y a du foot !

     

    Le monde peut s’écrouler, les hommes s’entre-tuer

    Les tempêtes se déchainer, les murs se lézarder

    Des enfants mourir derrière les barbelés…

    Tout cela n’a pas d’importance…

     

    Ce soir il y a du foot !

     

    Notre planète est ronde, est-ce l’explication ?

    Cette similitude de la forme, emporte-t-elle le fond

    Quelques grammes de cuir qui roulent sur le sol…

    La raison disparait, éteignez les lumières…

     

    Ce soir il y a du foot !

     

    Ne voyez pas en moi un pourfendeur de ce sport

    Utiliser ses pieds pour pousser un ballon, geste universel !

    Que de rires déclenchés, d’enfants heureux pour un but marqué…

    Mais que reste-t-il de ce jeu dans le business mondial…

     

    Ce soir il y a du foot !

     

    On déverse sur des presque enfants, des torrents de millions

    Comment s’étonner qu’ils soient totalement déconnectés

    On les sort de l’école pour pousser une balle

    Objets dorés que l’on vend, que l’on jette à la première blessure…

     

    Ce soir il y a du foot !

     

    Depuis longtemps les malins tirent les ficelles

    Regardez vos écrans, achetez les maillots, peuples incrédules

    Les bleus vont gagner ou perdre, quelle importance

    Le monde est un marché sans frontière ! Coup de sifflet final !

     

    Ce soir il y a du foot !

     

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  • je suis monté sur scène...

    Je suis monté sur scène

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    Je suis monté sur scène

    Ce ne sont que quelques marches de bois

    Quatre pas entre le sol et la scène

    Et pourtant

     

    Je suis monté sur scène

    Et je suis passé de l’ombre à la lumière

    Comme enlevé par ce halo

    J’ai découvert un autre monde

     

    Arrivé en haut, je vous voyais là

    Assis dans vos fauteuils, les yeux bloqués

    Sur moi, sur ce personnage qui avait pris mon corps

    Et puis…

    Un mot…un deuxième…

    Cet autre moi prenait possession de ma voix

    Mes mains n’étaient plus les miennes

    Mon regard ne voyait plus que le noir et le néant

     

    Je suis monté sur scène

    En une heure j’ai joué une vie

    En quelques pas, j’ai traversé la planète

    En quelques gestes, j’ai redessiné le monde

     

    Je suis monté sur scène

    Et puis vos mains se sont agitées

    Elles se frappaient les unes contre les autres

    Leurs coups se transformaient en musique

    Et cette musique montait en moi

     

    On a coupé la lumière

    On a fermé le rideau

    La salle était vide

    Je suis resté seul…mon personnage était parti…

    Il m’avait volé mes forces

     

    Alors…

    Je suis descendu de scène

    Je n’étais plus que moi

    Je te cherchais du regard

    Mais je savais déjà !

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  • J’aime vous regarder mesdames

    J’aime vous regarder mesdames

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    Je ne suis pas un pervers, ni un collectionneur

    J’aime la beauté et la traque en chacune

    Rares sont celles qui ne cachent sur leur personne

    Une parcelle de charme, un morceau de douceur

     

    J’aime vous regarder mesdames

     

    Qu’importe votre âge ou votre condition

    Vêtues de soie ou de simples guenilles

    Vous arpentez la vie, et vos jambes en marchant

    Donnent au monde son énergie et son équilibre.

     

    J’aime vous regarder mesdames

     

    A chacune son parfum, parfois discret et léger

    Ou persistant, planant dans votre sillage

    Fruité, comme un agrume de printemps

    Capiteux comme le frimas un soir d’automne

     

    J’aime vous regarder mesdames

     

    Vous offrez toutes un visage de l’amour

    Celle-ci, aime se faire désirer, sans souvent céder

    Une autre voit l’amour comme une rude bataille

    Elle, est amoureuse, elle avance comme en lévitation.

     

    J’aime vous regarder mesdames

     

    Et puis il y a celles, que la vie ou l’éducation

    Ont fermé au plaisir. Fleurs non écloses.

    Vous avancez lèvres serrées, corps caché

    Mais vos rêves sont le tourment de vos nuits.

     

    J’aime vous regarder mesdames

     

    Je vous regarde et j’aime imaginer vos vies

    Ces hommes maladroits qui oublient vos désirs

    Ces brutes imbéciles qui parlent avec leurs poings

    Ceux qui négligent, ne lâchent leur télécommande

     

    J’aime vous regarder mesdames

     

    Mais celles que je regarde avec le plus d’amour

    Ce sont mes deux princesses, femmes en devenir

    Et je rêve de vous voir, heureuses et épanouies

    Aux bras d’un homme qui lui saura vous aimer.

     

    J’aime vous regarder mesdames

     

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  • Et quand vient le soir.

    Et quand vient le soir.

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    Seule dans sa cuisine, elle malaxe la pâte

    Tranches de pommes étalées avec amour

    Les petits enfants au gouter, elle les gâte

    Un œil sur la pendule, surveille le four

     

    Une mamie comme beaucoup d’autres

    Souvent utile pour garder les enfants

    Sur son canapé souvent ils se vautrent

    Ca lui fait plaisir, mais parfois elle ment

     

     

    Et quand vient le soir.

     

    En veillant sur ses petites têtes blondes

    L’esprit s’évade, cieux non avouables

    Un frisson la parcourt, comme une onde

    Ce soir il sera là, elle se sent coupable

     

    Sous son corsage sage, ses seins palpitent

    Il a suffit d’un sourire, un geste audacieux  

    Pour que dans l’instant, le feu crépite

    Préfère se cacher, ne pas faire d’envieux.

     

     

    Et quand vient le soir.

     

    Il est plus jeune, est-ce bien raisonnable

    Se moque d’elle-même, déguster ce plaisir

    Ce bonheur est fragile,  lendemains friables

    Profiter du moment, qu’importe l’avenir.

     

     

    Elle aimait son mari, homme sans audace

    Ignorait qu’un souffle n’est pas une tempête 

    Lui l’a bouscule, des orages qui la fracassent

    Quand il l’a prend, elle ne peut rester muette.

     

     

    Et quand vient le soir.

     

    Parfois elle a honte, est-ce encore de son âge

    Range ses scrupules, pourquoi se blâmer

    C’est sa vie, ces moments qu’elle partage

    Elle connait le jeu, le temps est compté.

     

    La tarte est cuite, les enfants impatients

    Pour eux elle offre des gestes tendres

    Mamie gâteau, elle soigne son maintien

    Ce soir, dans ses bras, aimera se rendre.

     

     

    Et quand vient le soir.

     

    Dans l’ombre de sa chambre, volets fermés

    Dormir dans ses bras, libéré de toute astreinte

    Dire merci à la vie, d’avoir enfin retrouvé

    Ces sensations depuis longtemps éteintes

  • A ta merci...

    A ta merci…

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    Nous sommes ensemble, nous nous embrassons lentement…

    Nos moments sont rares, nous en profitons.

    Tu es dans mes bras, mes mains sur toi très sagement.

    Nous avons l’après midi devant nous.

     

    Voilà que tu te lèves, par la fenêtre, tu regardes au loin.

     

    Je t’observe, tu es à croquer.

     

    Ton corps longiligne prend bien la lumière, les rares rayons de soleil d’hiver donnent des reflets d’automne à ta chevelure…

     

    Un détail me surprend, c’est la première fois que je vois un foulard autour te tes cheveux, pas vraiment pour les tenir, juste pour donner envie de camoufler ton cou et attirer mes lèvres…

     

    Tu te tournes vers moi avec un air mi coquin, mi timide…

     

    Je sais qu’une idée ou une question te traverse la tête, je commence à connaître cette seconde ou dans la conversation tu lances une question, une idée, une pensée qui donne l’impression de sauter du coq à l’âne et déstabilise un peu.

     

    Dans ces moments là, celui qui est en face de toi perd quelques secondes à trouver la riposte et tu prends l’ascendant.

     

    Aujourd’hui, tout ton corps est un appel érotique, tes yeux me transpercent et il me faut un gros effort pour ne pas te renverser, et te prendre tel un hussard…

     

    Tu as une autre idée en tête.

     

    Tu détaches le foulard de tes cheveux, commence à le faire jouer entre tes mains…

     

    Tu n’as encore rien dit, mais je commence à croire que cet objet n’est pas sorti de ton placard par hasard, tu as un plan.

     

    Je te regarde et je sais que tu as quelque chose à dire.

    « Tu vois ce foulard ? Acceptes-tu que je t’attache les mains avec, et que tu sois, pendant les deux prochaines heures totalement à ma merci ? »

     

    Que te répondre !

     

    Quel homme refuserait un tel programme !

     

    Je ne dis rien, je dépose sur tes lèvres un baiser, me retourne, met mes mains dans mon dos, les tend vers toi comme un prisonnier se rendant à sa douce geôlière…

     

    C’est fait, mes poignets sont liés, mais le nœud n’est que pour la forme, nous savons tous les deux que je ne chercherai pas à m’échapper.

     

    Je suis debout au milieu de cette chambre…

     

    Tu prends ton temps ! Tu tournes autour de moi, comme un propriétaire inspectant sa marchandise.

     

    Non sans humour, tu tâtes mes bras, examine ma corpulence, mesure mes épaules…

     

    Ton regard est noir, imposant…je crois que tu t’éclates dans cette comédie…

     

    Avec lenteur, tu ouvres les boutons de ma chemise.

     

    Entre chacun, ta bouche vient gouter la zone découverte.

     

    Mes deux seins font l’objet d’une douce attention de ta bouche, ta langue me tête comme un bébé… Je ne dois pas bouger pour ne pas casser le charme, mais ça me démange de reprendre la maîtrise du jeu…

     

    Tu viens défaire mes liens, je suis surpris que le jeu soit déjà terminé.

     

     Dans un souffle, tu me murmures « c’est juste pour enlever ta chemise ». Le nœud se referme.

     

    Tu me pousses sur le lit, et comme à un enfant tu m’enlèves chaussures, chaussettes… et avec une voix autoritaire « debout ».

     

    Je suis de nouveau là, planté au milieu, à ta merci.

     

    Tu recommences tes allers et retours autour de moi, quand tu es dans mon dos, ta langue se pose ça et là sur ma peau, tes mains passent lentement sur mes fesses, une main baladeuse se promène négligemment entre mes jambes, comme par inadvertance.

     

    Tu fixes mon entre jambe et cela augmente la bosse.

     

    Comme je me sens à l’étroit…

     

    Tu le sais, et cela t’amuse car toi tu restes dans une tenue impeccable, parfaitement correcte mais mes yeux devinent tes seins qui pointent…

     

    Tes mains reviennent se poser sur moi, tu fais de grands cercles sur ma poitrine et de temps en temps, ta bouche vient mordiller mes lèvres.

     

    Très lentement, tu te frottes à moi, telle une liane qui danse au gré du vent, tu accentues un peu la pression sur mon ventre.

     

    Je n’ai jamais été aussi excité par une femme, et j’adore à quel point tu t’amuses aussi.

     

    Après cette danse langoureuse, tu t’écartes un peu, tu poses tes mains sur ma ceinture et avec presque un peu de brutalité tu l’ouvres.

     

    Tu accélères le jeu, ma braguette ne résiste pas à ton assaut, et bientôt je suis là devant toi, presque nu, mon désir simplement camouflé à tes yeux par mon dernier rempart.

     

    De toute évidence, tu es satisfaite de voir l’effet sur moi de ton travail.

     

    Tu viens à genoux devant moi, tu baisses cette dernière barrière et mon sexe enfin trouve un peu d’espace.

     

    Sans me toucher avec les mains, ton visage vient effleurer mon membre, comme pour embrasser tes joues.

     

    Tu bouges ta tête, et bientôt je disparais entre tes cheveux. Ce sont des milliers de cheveux qui me caressent et la sensation est douce et enivrante.  

     

    Tu retournes un peu vers la fenêtre.

     

    Je dois avoir l’air malin au milieu de la chambre, nu, en érection, et toi, debout, habillée comme pour sortir.

     

    Ta voix : « je vais me déshabiller, mais à aucun moment, tu ne dois te libérer pour me toucher. »

     

    Tu commences alors devant moi un striptease digne de 9 semaines et demi, avec gourmandise et patience  tu t’effeuilles, tes doigts te déshabillent, mais tes mains te caressent aussi.

     

    J’ai un plaisir fou de voyeur, mais t’exhiber devant moi semble toi aussi te rendre heureuse.

     

    Il ne te reste plus maintenant que tes sous vêtements, et bientôt ton petit soutien gorge t’abandonne.

     

    Tu le poses sur mon sexe, comme sur un petit porte manteau.

     

    Tu es joueuse !

     

    Tu fais maintenant descendre ton string…

    Pas n’importe comment, les fesses tournées vers moi, penchée en avant, très, mais très lentement.

    Toute ton intimité est devant mes yeux.

    Je vois les bords de ton sexe, et je sais déjà que ton excitation est là…

    Tu veux continuer à jouer, tu poses ton string sur ma tête, tu me l’enfiles sur mon visage.

    L’odeur de ton désir frappe mon imagination…

     

    Vas-tu enfin me libérer ?

     

    Non !

     

    Tu me repousses sur le lit et  me fais allonger.

     

    Tu viens un peu au-dessus de moi, et tu utilises tes seins pour me caresser tout le corps, mon visage, mon buste…

     

    Tu évites mon sexe pour descendre vers mes pieds…sensation étrange…

     

    Tu remontes sur mes jambes que tu écartes avec détermination.

     

    Je sens bientôt tes seins sur mes bourses et je ferme les yeux pour augmenter encore la sensation…

     

    Une autre douceur arrive, ta langue remplace tes seins.

     

    Elle vient titiller la peau juste en dessous.

     

    Tu es une femme qui connaît les points faibles des hommes, tu sais à quel point, un souffle, une caresse, une langue sur ces quelques centimètres de peau nous rende fou.

     

    Ta langue est experte, elle me dévore et je suis ailleurs, sur un nuage de volupté.

     

    Bientôt, c’est tout mon sexe que tu lèches comme si tu dévorais une glace…

     

    Je ne veux surtout pas m’abandonner maintenant, c’est trop bon.

     

    Tu fais pénétrer mon sexe dans ta bouche, sans vraiment le caresser, comme pour en faire un moule…

     

    C’est très dur de garder mes mains dans le dos…

     

    Mais toi tu bouges, sans m’abandonner, ton corps vient m’enjamber en sens inverse.

     

    Tu viens  appuyer délicieusement ton con sur ma bouche.

    Ma langue part à ta conquête, elle s’enfonce dans tes chairs, dessine les contours. Ma langue étale partout ton tendre liquide, elle va de ton bouton à ton œillet…

     

    Tout ton ventre appelle les baisers…et je n’ai qu’une langue…

     

    Tu abandonnes mon sexe pour te redresser sur mon visage…Ma langue accélère et je sais que ton corps approche de la délivrance.

     

    J’ai libéré mes mains, elles viennent maintenir tes hanches… ton plaisir arrive…fort et doux…total et intime…

     

    Tu retombes sur moi, ma langue plus lentement reprend ses tendres caresses, plus doucement pour te permettre de redescendre avant de remonter…

     

    Mais plus bas, tes mains et ta bouche s’activent sur moi.

     

    Mon sexe passe de tes mains à ta bouche…

     

    Quand tu sens que le point de non retour est atteint, ta gorge se referme sur moi et dans un cri, j’inonde ta bouche…

     

    Merci…

     

    Tu reviens dans mes bras, tu te colles à moi, nous n’avons pas besoin de parler tout de suite… 

     

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  • Le syndicat des fruits et légumes…

    Le syndicat des fruits et légumes…

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    Le texte de ce jour est une revendication

    Nous fruits et légumes protestons avec force

    Contre l’image que l’on nous donne

    Et l’utilisation que l’on fait de nous.

     

    Vous les humains vous trouvez malin de dire

    Quand vous n’êtes plus capables de mouvement…

    Le pauvre ! C’est maintenant  un vrai légume !

    Vous n’avez pas le droit de nous insulter de la sorte

     

    Nous les végétaux ne pouvons pas bouger

    Mais nous sommes capables de nous adapter

    Au temps, à l’époque et à vos agressions

    Si vous n’y prenez garde, nous traversons vos goudrons.

     

    Et puis, quand vous nous maniez, faites un peu attention !

    Pourquoi les tomates devraient elles  viser les comédiens

    Et les concombres, c’est leur place sur vos rides ?

    Pas de commentaires pour les bobos dans des bains de raisins !

     

    Nous ce que nous aimons, c’est faire jaillir nos couleurs

    Dans une salade niçoise, un couscous ou un pot au feu.

    Donner des sourires à votre table, se faire croquer avec amour

    Vous offrir nos vitamines pour passer l’hiver en douceur.

     

    Bon nous avons des compensations. Certaines aubergines ou bananes

    Je n’en dirai pas plus, mais elles en sont souvent toutes retournées.

    Et puis mes copines les fraises, avec un peu de chantilly

    Ont parfois de drôles de soirées à faire rougir un abricot.

     

    Voilà, notre revendication est sérieuse

    Prenez garde qu’un de ces jours ? Ce ne soit la fin des haricots !

    Mais je dois vous laisser, je suis attendu par une clémentine.

    Mais je dois me couvrir pour éviter un petit pépin.

     

    Nous allons tous les deux au ciné, voir un navet.

    Je n’ai plus un radis, mais je garde la pêche.

    Si elle aime mes noisettes, je vais avoir la banane

    Mais si je suis maladroit, je pourrais prendre un marron.

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  • A vous.

    A vous.

     

    La vie est une rivière capricieuse.

    Nous nous battons tous les jours

    Pour des choses si bêtement futiles

     

    Et puis il suffit d’un coup de téléphone

    Pour basculer dans une nuit sans lune.

    Parents aimants, votre enfant n’est plus.

     

    Pourquoi lui, pourquoi pas nous

    Eternelle question, désespoir infini

    Les choses sont ainsi, sordide fatalité.

     

    Pourtant il faut vivre, se remettre debout

    Continuer pour lui, avancer pour eux

    Ces enfants aujourd’hui sans papa.

     

    Vos amis sont là autour de vous

    Ils cherchent les mots impossibles

    Seulement vous dire, on vous aime.

     

    L’avenir ne sera plus jamais comme hier

    A votre table, une chaise restera vide

    Mais votre cœur sera rempli de lui.

     

    Bien sur rien ne viendra alléger votre tristesse

    Mais sa place en vous ne cessera de grandir

    L’Amour, comme un ultime défi à la mort.

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