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  • Salon de l'agriculture...

    Salon de l’agriculture…

    Salon de l agriculture hollande rassure et annonce des mesures

    Demain s’ouvre le salon de l’agriculture

    Je dois avouer que pour moi c’est toujours

    Un immense moment de pure délectation

     

    Nous allons voir sur chaque image, soyez en sur…

    Des citadins émerveillés criant leur amour

    Une poule, un lapin, quelle belle émotion !

     

    Et puis viendra le temps du défilé des candidats

    Flattant  la croupe d’une vache, la laine d’un mouton

    Se moquant des pâturages, cherchant des suffrages

     

    Dans notre époque ou les églises se vident

    Ce salon est une messe, un rendez-vous mystique

    Il faut y être vu, montrer qu’on aime le terroir.

     

    En regardant ces images, l’œil des animaux me frappe

    Ils s’amusent de ce défilé de gentils parigots naïfs

    Un peu de campagne, sans mettre les pieds dans la boue.

     

    Pardonnez-moi mes amis, mais la campagne pour moi

    Je l’aime au grand air, entourée de sentiers aux noisettes.

    La porte de Versailles n’est pas un chemin champêtre.

     

  • Au creux de ma couche

    Au creux de ma couche

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    J'aime beaucoup ton texte...oh combien sensuel...!
    Je dois te l'avouer, en le lisant,  elle devient belle
    Maintenant, sur toi, je n'ai plus aucun doute
    Tu aimes le plaisir, quelqu'en soit la route !
     
    J'ai envie de poser mes doigts sur ta croupe
    Pourtant, c'est ton con, qu'il faut que je broute
    Venir me serrer plus haut entre tes seins
    Pour coquine, venir jouir entre tes mains... 
     
    Avant d'aller dormir, j'ai envie de ta bouche
    Allongés tout de travers sur ta couche
    Du bout de ma langue je déclenche des flots
    Moi, entre tes lèvres je ne résiste à l'assaut
     
    Laisse moi ma belle retrouver mon élan
    Du champagne ! Nous avons tout le temps
    Devant tous tes trésors, je ne sais quel choix
    Lequel au plus haut provoquera ton émoi !

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  • Promenade

    Promenade.

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    Un peu plus loin….

    D’abord tes mains

    Parcourir tes doigts

    Embrasser chaque phalange

    Faire courir ma langue sur eux

    Les prendre en bouche

    Chacun leur tour

    Comme une première possession…

     

    Un peu plus loin…

    Parcourir tes jambes

    Les tenir fermées

    Voir dans leur longueur

    Une longue route

    Aux courbes douces

    Au dénivelé tendre

    A l’arrivée incertaine…

     

    Un peu plus loin…

    Regarder tes seins

    Caresser leur peau

    Poser son visage au milieu

    Entre deux amis fidèles

    Entre deux collines accueillantes

    Entre deux fruits nourrissants

    Entre deux portes d’amour…

     

    Un peu plus loin…

    Embrasser tes lèvres

    Suivre leur virage

    Pénétrer ta bouche

    Danser avec ta langue

    Leur faire l’amour

    Avec douceur, avec force

    Se nourrir de toi…

     

    Un peu plus loin…

    Se poser sur ton ventre

    Effleurer de mes lèvres

    Tes chairs meurtries

    Ecrire avec mes doigts

    Sur cette page inédite

    Des mots à l’encre invisible

    Que je ne peux te dire…

      

    Un peu plus loin…

    Deux globes sous mes mains

    Deux tendres collines

    Un mystérieux vallon

    Une peau qui frémit

    Sous l’assaut de ma langue

    Et fait surgir devant mes yeux

    Un frisson d’émotion…

     

    Un peu plus loin…

    Ouvrir le compas de tes jambes

    Observer la beauté de tes sexes

    La magie de leurs mystères

    Sentir leur envie d’être aimé

    Voir leur désir d’être approché

    Observer leur contour qui appelle

    Un peu plus d’attention…

     

    Un peu plus loin…

    Venir te gouter

    Venir avec mes mains

    Recueillir en ces temples

    L’élixir rare et mystérieux

    Qui donne à l’homme

    Pour quelques minutes

    L’illusion d’être un Dieu….

     

    Un peu plus loin…

    Toujours plus loin

    Etre en toi

    Participer à cette éternelle communion

    De l’homme et de la femme

    Qui fait que pendant quelques moments

    Il devient totalement inutile et futile

    De vouloir toujours…aller plus loin.

     

  • Qui est responsable ?

    Qui est responsable ?

     

    Ils ont quinze ans ou dix-sept ans

    Des jeunes monstres ou des enfants

    Ils entrent dans un cimetière en jouant

     

    Ils retournent  les pierres, bougent les gisants

    Virevoltent autour des tombes, en dansant

    Rien ne les arrête. Sacrilège effrayant

     

    Qui est responsable ?

     

    Qui a fabriqué ces abrutis, éducation bâclée

    Des mômes perdus, des parents dépassés

    Des morts encore une fois assassinés

     

    Les grandes âmes jouent les offusquées

    Regardons notre monde, qui est civilisé ?

    Milliards en fumée, innocents décapités

     

    Qui est responsable ?

     

    Ils font en gesticulant le salut nazi

    Demain même punis, auront-ils compris

    En faire des adultes, qui relèvera le défi ?

     

    Violence quotidienne, bêtise infinie

    Aux pétales de roses, préférons les orties

    Devant nous s’ouvre le chemin de la barbarie

     

    Qui est responsable ?

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  • Comment leur parler ?

    Comment leur parler ?

    Burqa

    Je ne supporte pas ces femmes déguisées en fantômes…

    Je ne supporte pas ces corps enfermés sous des mètres de tissus.

    Je n’accepte pas ces visages planqués sous des grillages.

    Comment peut-on camoufler l’œuvre de Dieu ? Et se revendiquer de ce même Dieu ?

    Une amie me reproche de ne pas faire l’effort de comprendre…

    Peut-être…Et pourtant

    Comment comprendre un être humain qui refuse de vous regarder, qui refuse cet échange de regards qui donne aux relations entre les hommes toutes leur noblesse.

    Femmes je vous aime…Femmes je vous respecte.

    Quand je vous regarde, j’ai du plaisir à le faire.

    Pourtant je ne suis pas un pervers.

    Admirer la beauté, c’est aimer l’œuvre de la nature, ou si vous le préférez celle de votre Dieu.

    Sommes nous si indignes que nous ne pouvons pas regarder la douceur de vos traits, l’éclat de votre sourire, l’équilibre de votre silhouette ?

    Etes-vous des victimes des hommes ? Etes-vous simplement des âmes faibles se laissant bercer par des sirènes néfastes ?

    Mes grands-mères ne portaient pas de burqa, mais elles ployaient l’échine sous le poids des convenances et des règles écrites par les hommes…

    Quand un homme couchait avec elles sans que la bague soit passée à leur doigt, si un enfant se glissait alors dans leur vie, il n’y a avait plus alors qu’un seul coupable…Elles !

    L’homme était la victime de la pècheresse !

    Et puis ces femmes se sont levées…

    Un cri !

    Mon corps est à moi !

    Elles sont devenues des citoyennes entières…

    Elles décident de leurs envies, de leur désir.

    Seuls les hommes faibles ont perdu quelque chose.

    Les autres ont trouvé des femmes libres, des maitresses conquérantes.

    Je rêve de votre révolte, vous les femmes grillagées !

    Comme la vie serait belle si vos burqas devenaient des cerfs-volants ?

    Si vos prisons devenaient des symboles de liberté…

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  • Mamy !

    Mamy !

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    Il était gentil Papy avec toi ?

    Oui mon enfant…Je l’aimais beaucoup…

    Raconte-moi encore…

    J’avais 17 ans, je vivais avec mes parents et mes frères et sœurs. Dans un bel immeuble. Nous étions heureux.

    Et puis la guerre est arrivée. Je ne comprenais pas. Le monde devenait fou.

    Un soir, nous allions nous coucher.

    Dans le silence de cette soirée, les sirènes se sont déchainées.

    Une robe de chambre enfilée, nous étions déjà dans les escaliers pour descendre dans les abris.

     

    Les abris ? C’était quoi Mamy ?

     

    Comme une grande cave géante, comme un couloir du métro…Quand les bombes tombaient on allait avec les voisins s’y réfugier.

    Ce soir-là, l’abri était presque plein. Je me suis retrouvée dans un petit coin…Presque seul. Maman s’occupait des petits, moi j’étais la grande. La lumière vacillait, il y avait plein de poussière. J’avais peur.

    Bonjour ! J’ai levé les yeux. Il était là, il me souriait. Il était un peu plus vieux que moi…

    Vous voulez une couverture ?

    Il l’a posée sur mes épaules et pendant toute l’alerte il a tenu mes mains pour me rassurer…Il chantait tout doucement une mélodie de l’époque…Charles Trenet je crois…Tout le monde avait peur, mais moi j’étais bien…

     

    Et après Mamy ?

     

    L’alerte s’est terminée, il est parti aider les gens âgés à sortir de l’abri. Je l’ai perdu de vue. Le lendemain, Papa décidait de nous faire partir à la campagne.

    Trois ans se sont écoulés. La vie était compliquée, beaucoup de souffrance.

    Moi, je n’avais pas oublié ses yeux. Chaque fois que j’étais triste, je fermais les paupières et j’entendais sa chanson.

    Un matin, les cloches ont commencé à sonner, sans s’arrêter, à toutes volées…

    La guerre était terminée. Les gens s’embrassaient, riaient comme des fous…

    Nous sommes rentrés dans notre ancien appartement. La vie reprenait doucement. J’allais  avoir 20 ans.

    Un dimanche, je suis allé à la messe avec mes parents, j’avais une robe à fleurs et un chapeau de paille. Je crois que j’étais belle.

    A la sortie de l’église…J’ai vu un homme qui se tenait à quelques mètres, un bouquet de fleurs dans les mains.

    Il était maigre, il flottait dans son costume.

    J’ai regardé ses yeux, c’était lui. Les années passées avaient creusé son visage.

    J’ai reconnu son sourire…Je me suis approché…Il m’a tendu son bouquet…

    « J’ai oublié de vous dire au revoir la dernière fois, prenez ce bouquet pour me faire pardonner »

    Nous nous ne sommes jamais quittés pendant 60 ans.

    Aujourd’hui il est parti…Mais tu sais mon enfant il est toujours là…Et on se retrouvera…

     

    C’est beau ton histoire mamy…

     

    Ma petite, j’ai un cadeau à te faire…Ouvre ce petit coffre !

    Tu voies ces fleurs séchées ?

    C’est son bouquet, je l’ai toujours conservé comme un porte bonheur.

     

    Merci Mamy

     

    Toi aussi ma puce, tu croiseras un jour des yeux qui te rendront heureuse…Ce jour-là tu penseras à moi…

     

     

  • Caresser ta peau

    Caresser ta peau      

     Mains lumiere      

    Tu ne dois rien dire, fermer les yeux

    Te laisser envahir par cet air lent

    Par ce parfum d’orient répandu ici

    Par la lueur de ces bougies parfumées

     

    Pas de crainte ma belle endormie

    Mes mains ne te veulent que du bien

    Un peu d’huile s’échappe sur ta nuque

    Doucement, commence à couler

     

    Suivre cette goutte qui glisse

    Chemin en rondeurs, route du plaisir

    Elle disparaît en tes chairs, vertige !

    Juste envie d’aller la rejoindre.

     

    Mes doigts effleurent ta peau

    Plaisir donné, plaisir sur mes paumes

    L’ondulation de ton corps, émotion !

    Sensation, ton abandon en cadeau.

     

    La nuit te recouvre, lueur de la lune.

    Te voir dans le noir, juste te deviner

    J’imagine ton sourire, tes mains vers moi

    Ton corps s’ouvre, invitation troublante…

     

     

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  • CAHIN-CAHA

    CAHIN-CAHA

    1730

    Se tiennent par la main, avancent cahin-caha

    Quatre jambes et deux cannes, drôle d’équipage

    Ils ne sont plus deux, mais une seule âme

    On s’écarte sur leur passage, comment les séparer.

     

    Derrière ces visages burinés par le temps

    Ils ont vingt ans, l’émotion de leur début

    Jadis se sont aimés comme des chiens fous

    S’aiment encore comme des fleurs d’automne

     

    Leur vie, un chemin torturé, une route en lacets

    Les murs de leur maison se souviennent des orages

    Leur chambre est encore imprimée de leurs murmures

    Mais leurs mains ne se sont jamais séparées

     

    Ils regardent notre temps, cherchent les nouveaux codes

    Ces enfants séparés, ces familles recomposées, compliqué !

    Ne jugent pas, regardent avec tendresse ce nouveau monde.

    Ils achèvent leur route, mais ce n’est plus leur époque

     

    Ils sortent prendre l’air, se posent lentement sur un banc

    Savent qu’ils devront bientôt se séparer, question quotidienne

    Se retrouver seul, être autonome, ne pas ennuyer les enfants

    Il est l’heure de rentrer, repartent lentement vers chez eux

     

    Se tiennent par la main, avancent cahin-caha

     

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