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  • A nos portes.

    A nos portes

    Temple of baal shamin palmyra

    Quelques secondes en fin de journal

    Les bouchons sont bien plus importants…

    Se regarder le nombril, ne pas entendre

    C’est derrière la porte, pas de panique !

     

    A nos portes

     

    Là-bas les abrutis se défoulent

    A Palmyre ils jonglent avec les pierres

    Les têtes roulent, le sang gicle

    Quelle importance, pas d’images !

     

    A nos portes

     

    A quoi servent nos arsenaux de bombes

    A quoi servent les milliards qui jonglent

    Si nous laissons des sauvages tout anéantir

    Si nous laissons avancer cette peste noire.

     

    A nos portes

     

    Déjà ils infusent dans nos sociétés

    Ils sabotent notre histoire, notre civilisation

    Faudra-t-il qu’ils soient dans nos rues

    Pour qu’on redresse la tête, la sorte du sable ?

     

     A nos portes

     

    Hier ils faisaient sauter le temple de Baalshamin

    Décapité son protecteur ! Doigt d’honneur à l’Unesco.

    Et si demain c’était le Colisée de Rome, ou Notre Dame !

    Les Barbares avancent ! Quand allons-nous ouvrir les yeux ?

     

    Juste là….A nos portes !

     

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  • Papa, explique moi !

    Papa, explique-moi !

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    • Papa, tu ne vas pas au travail aujourd’hui ?
    • Non, pas aujourd’hui, dépêche toi, tu vas être en retard à l’école…
    • Papa, tu n’y es pas allé déjà hier…
    • Ne te fais pas de soucis ma puce, mais je ne vais plus au travail en ce moment…
    • Pourquoi Papa ?
    • J’ai perdu mon travail, mais papa va en trouver un autre…Allez, on y va…
    • Si tu as perdu ton travail, c’est parce que tu travaillais mal ?
    • C’est plus compliqué ma puce…
    • Tu as fait une bêtise ?
    • Non…mais tu comprendras plus tard…
    • Explique-moi Papa !
    • Ce n’est pas facile ma puce…Il y a des messieurs qui décident…
    • Mais ton travail, c’est qui qui va le faire ?
    • Tu sais…la grosse machine que je t’avais montrée…
    • Celle qui faisait beaucoup de bruit…. ?
    • Oui…et bien…elle va partir dans un autre pays
    • Et toi ? Tu vas partir aussi ?
    • Non, il y aura une autre personne pour travailler dessus, peut-être un autre papa…
    • Mais Papa, si toutes les machines partent, plus personne n’aura de travail…
    • On en reparlera ma puce, mais toi, tu dois aller à l’école et bien travailler…
    • Si je travaille bien, je vais avoir du travail plus tard ?
    • Je l’espère ma puce…
    • Eh bien, quand j’aurai un métier, je te donnerai plein de sous pour que tu achètes une nouvelle machine…
    • Tu es gentille ma fille…Maintenant dépêche-toi…regarde,  ta maitresse t’attend…

     

    L’homme regarde la petite fille s’éloigner…ses larmes commencent à couler…

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  • Mon bel oiseau s'est envolé...

    Mon bel oiseau s’est envolé !

    Liberte

    Depuis des mois je le regardais se débattre

    Perché dans sa cage dorée, il étouffait

    Je ne pouvais pas le libérer, je l’encourageais

     

    Ses grandes ailes ne pouvaient se déployer

    Je lui parlais de la vie dehors, de la liberté

    Il avait peur d’affronter cet inconnu

     

    Mon bel oiseau s’est envolé !

    Et puis, d’un coup de bec volontaire

    Il a rompu le loquet qui l’enfermait

    De loin, avec ma voix je le stimulais

     

    Pendant quelques jours il est resté

    Il volait autour de sa cage, juste à proximité

    Et puis très vite, ses ailes se sont ouvertes

     

    Mon bel oiseau s’est envolé !

    Je devrais être heureux, c’était mon objectif

    Il s’enivre de liberté, découvre l’immensité

    Les autres oiseaux se pressent pour l’aimer

     

    Je suis un égoïste, j’aurais aimé le regarder

    Un peu plus longtemps, l’accompagner

    Rendre libre l’autre, c’est accepter de le perdre !

     

    Mon bel oiseau s’est envolé !

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  • Je suis...

    Je suis…

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    Elle aime venir se serrer contre moi

    Quand l’hiver se profile sur les cimes

    Je suis…

    Je suis fidèle à son lit, toujours présent

    Me voir la rassure quand elle arrive

    Je suis…

    Je n’aime pas l’été, souvent elle m’oublie

    Mais il suffit d’un léger courant d’air…

    Je suis…

    Un autre viendra un jour me remplacer

    Le temps ne m’épargnera pas, jeté…

    Je suis son édredon !

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  • Bientôt 40 ans

    Bientôt 40 ans…

    Images

    Dans quelques mois elle aura 40 ans.

    Elle regarde trop vite ce jour arriver

    Une larme coule à l’angle de ses yeux

     

    Elle est belle, les hommes la désirent

    Elle cherche celui qui  fera d’elle  une mère

    Elle a mal au dos, ses muscles sont noués

     

    Ils sont passés dans sa vie et repartis

    Elle attend d’eux tellement que c’était trop

    Souvent cette solitude devient lourde.

     

    Elle ne veut pas n’importe qui, et pourtant

    Parfois elle voudrait couler dans leurs bras

    Sentir des mains viriles caresser son corps.

     

    Elle se trouve trop vieille pour les jeunes

    Trop jeunes pour les plus âgés, cruel dilemme

    Elle voudrait être plus tolérante à leur défaut.

     

    Elle a des rêves de jeune  fille, mais si sérieuse

    Ils aiment les idiotes, elle ne connaît pas le rôle

    Ou se cache celui qui la rendra  heureuse.

     

    Je la connais bien, je n’aime pas sa tristesse

    Si un sourire venait demain éclairer son regard

    Un enfant trouverait alors la plus jolie des mamans.

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  • Après les sommets....

    Après les sommets.

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    Gravir les collines a-t-il encore du goût

    Quand un jour dans sa vie

    On est arrivé en haut de l’Everest ?

     

    Le poulet du dimanche excite-t-il les papilles

    Quand du temps de sa splendeur

    On avait table ouverte chez Bocuse ?

     

    Après les sommets.

    Et ce polar de gare, comment le lire…

    Quand on a passé des années

    A tourner les pages des plus grands… ?

     

    Peut-on encore effeuiller une marguerite

    Quand on a rêvé des heures

    Endormi au sein de la plus belle des roseraies ?

     

    Après les sommets.

    Peut-on à nouveau simplement aimer

    Quand d’une étoile filante

    Vous avez été amoureux à la folie… ?

     

    Après les sommets.

    Autant de questions, autant de mystères.

    L’extraordinaire fait-il oublier le plaisir de l’ordinaire ?

    Faut-il renoncer à ses rêves, pour être heureux ici-bas ?

     

    La solution est juste dans notre mémoire

    Appuyer sur une touche, effacer les plus belles pages

    Pour pouvoir les revivre, comme au premier jour….

     

    Après les sommets.

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  • Ecrire

    Ecrire

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    Nous avons tous un jour le désir d’écrire
    Ce fourmillement fort qui nait vers le cœur
    Et qui doucement soulève votre bras

    On commence par un mot…puis un autre
    On cherche ceux qui traduiront au mieux
    L’émotion du moment

    Les premiers mots sont poussifs
    Puis doucement la plume accélère et très vite
    Il faut tourner la page

    On croyait ne rien n’avoir à dire
    Et en quelques lignes, on vient de donner aux autres
    Le spectacle des quelques morceaux de son intimité

    S’il vous plait ! Ecrivez- tous
    Que chacun pose sur un papier ses propres couleurs
    Que chacun exprime par petites touches ses émotions

    Un homme qui parle de sa journée…
    C’est banal et souvent cela manque d’intérêt
    Mais quand des dizaines, des centaines d’âmes

    Illustrent leur quotidien par un alignement de mots
    Par une description de leur vie
    Par l’envie de partager

    Alors écrivez tous avec vos propres couleurs
    Et tous vos textes, alignés les uns après les autres…
    Formeront un magnifique arc- en- ciel

    Et dans le couchant d’une soirée d’hiver
    Quoi de plus beau et de réconfortant
    Qu’un arc-en- ciel de mots…

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  • Où vont les chevaux ?

    Ou vont les chevaux ?

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    Couché sur l’herbe je somnole

    Au ciel courent les nuages

    Embarqué dans une rêverie folle

    De mes pensées, je suis l’otage

     

    Me croyant seul, mon esprit ose

    Inspiré par un vent de libertinage

    Je t’imagine allongée sur un lit de roses

    Moi poète, ne restant pas longtemps sage

     

    Un bruit vient troubler mon papillonnage

    Une cavalcade, un troupeau de chevaux

    Sur notre tête à tête faisant des ravages

    J’abandonne ta couche, suivre leur galop

     

    Mes rêves prennent de la vitesse

    Allongé sur mes coursiers, je voyage

    Accroché à leur encolure, quelle ivresse

    Avec leur puissance, j’ai tous les courages

     

    Ou allez-vous fougueux destriers ?

    Je ne suis qu’un petit homme, un peu volage

    Vous traversez les siècles, fidèles chevaliers

    A ce moment là, vous l’ignorez, j’ai la rage !

     

    J’étais enfant, j’en ai honte aujourd’hui

    Il parait pour mon bien, on me faisait manger

    Des morceaux de vos frères, vous fidèles amis

    L’homme est un barbare, il ne faut pas l’oublier !

     

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