Mon arrivée au paradis
- Par fdubost
- Le 10/07/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Mon arrivée au paradis
Le jour où j’arrive au paradis
Je vais avoir ma liste de VIP
Ceux que je veux rencontrer
Ceux à qui je vais demander
L’empreinte de leur aile
Sur mon morceau d’auréole
Le premier c’est Jean-Baptiste.
Lequel ? Mais Molière bien entendu
Les avares sont aujourd’hui à la city
Les malades imaginaires sont toujours légion
Et certains de nos bobos des lofts
Ressemblent au Bourgeois Gentilhomme
Le voilà chapeauté, notre grand Sacha
Il va rougir de plaisir en apprenant
Qu’il est à la mode. Les imbéciles !
Ils ont enfin compris sa modernité.
Mais si les anges n’ont pas de sexe
Comme il doit s’ennuyer là-haut.
Ou se cache l’ami Cocteau
Serait-il avec son amie Edith
Cher Jean tes parents terribles
Comme ils ressemblaient aux miens
Et toi Edith, on continue à vibrer
Aux notes de l’hymne à l’amour
Un petit coucou aux grands Jacques
L’ami Brel reste un formidable emmerdeur
Et les bourgeois sont encore pires…
Toi le grand Prévert, je ne sais rêver
Sans plonger dans tes Paroles…
Vous mélangez vos talents tous les deux ?
Et là, cette musique, ces odeurs de tabacs
Les copains sont autour d’oncle Georges
Et toi Serge, ta fille n’as plus vingt ans
Gilbert…si tu voyais Moscou maintenant
Et toi Charles, arrête donc de faire le fou
Yves ! Dangereux la bicyclette sur un nuage
Et puis me voilà dans le coin des plus jeunes
Michel. Pas malin le coup de ton paradis blanc
Daniel, Paris-Dakar est en Amérique maintenant
Thierry…et dire que tu moquais de l’âge de Line
Bon Michel, arrête de déconner en salopette
C’est en bas qu’on aurait besoin de toi aujourd’hui
Là, je me tais. C’est le coin des vrais mecs
Michel est en train d’écrire de nouveaux textes
Jean est toujours aussi imposant, sacré gentleman
Lino n’a pas changé, et Michel reste en garde à vue.
Bernard, tu sais que ton fils est un sacré cinéaste
Votre copain Alain semble souvent orphelin
Que de gens à voir, la liste est trop longue
Mais avec vous tous, quelle distribution !
Et pour les soirs de déprime, il faut que je le trouve
Celui qui me fait rire avec sa plume aiguisée.
Te voilà mon idole, mon maître Pierre
Fais moi donc une chronique, de la haine ordinaire.
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