Articles de fdubost
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Et pendant ce temps-là...
- Par fdubost
- Le 04/02/2016
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Et pendant ce temps là…
Ils attendent fébrilement le nouvel IPhone
Ne dorment plus, anxieux de le tenir dans les mains.
Qui va gagner la finale du dernier loft diffusé demain ?
Vont se pâmer quelques heures pour une éphémère icone
Et pendant ce temps là…
Au sultanat de Brunei, on prépare les tas de Cailloux
La femme infidèle sera châtiée, le voleur amputé
Au Kenya, des petites filles, de l’école sont arrachées
Esclaves sexuelles de tarés congénitaux pervers
Et pendant ce temps là…
Nous nous inclinons devant les Dieux du ballon rond
Qui s’offusque de l’indécence des montagnes d’or ?
Le patron des patrons démultiplie son salaire
Des sénateurs usés jouent avec leur portable
Et pendant ce temps là…
Nos enfants noient dans l’alcool leur désespoir d’avenir
Les restaurants du cœur élargissent les portes d’entrées
Des religieux de tous bords veulent nous empêcher de rire
Des démagos sans scrupules, diffusent des discours usés.
Et pendant ce temps là…
Je m’assois sur un banc…
Où est le vrai, ou est le faux ?
Ne suis-je pas comme les autres…
Préoccupé de choses tellement futiles…
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Abécédaire de ma discothèque !
- Par fdubost
- Le 01/02/2016
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Abécédaire de ma discothèque !
J’ai envie de flâner dans ma discothèque, ne cherchez pas des chanteurs à la mode, je suis un ringard !
Alors venez avec moi…
A
Le patron est là ! Ses chansons sont des petits romans, et de la Mama à Venise ; il chante toutes les formes de l’amour. Salut Charles !
Mais aussi un petit mot pour le plus Français des Belges, qui n’a jamais pensé à lui en regardant tomber la neige… ?
B
Sur cette lettre, ils se bousculent…
Hommage en premier à la dame en noir, son aigle plane sur la chanson et passe de générations en générations. Mais la lettre est riche aussi chez les grands. L’ami Jacques veille sur nous depuis les Marquises, l’oncle Georges doit rire de voir tout le monde réclamer le droit au mariage, et la naïveté tendre de Bourvil fait beaucoup de bien en ces temps brutaux. Un petit mot pour Gilbert…Ta place rouge a un nouveau Tsar et on trouve des Nathalie qui se vendent sur internet.
Au fait Guy ! La vérité n’est toujours pas bonne à dire !
Pierre, tes corons resteront dans l’âme de ta région,
Toi Patrick, pas la peine de te casser la voix, tu as tous les talents.
Et puis merci à Benabar de reprendre le flambeau ! Quelle belle écriture dans tes chansons.
C
Julien, comment fais-tu pour traverser les années avec ce calme apparent, de la Californie à la fille à la jupe en laine, tu fais notre bonheur…Francis, combien de petites Marie ont ce prénom grâce à toi ! Et puis je dois l’avouer, j’ai un petit faible pour Calogéro !
D
Salut Joe ! Tes mélodies nous accompagnent toujours.
Je ne sais pas me lever à l’aube sans penser à toi Jacques ! Et puis ton fils est vraiment bourré de talents… Un dernier petit mot pour Michel…Je pense à toi chaque fois que je croise un chasseur, et combien de divorcés devraient écouter ton texte….
E
Salut l’ami Eddy ! Tu as un look de rocker, mais tes ballades me font chavirer.
F
Avec le temps, Léo est toujours là. Jean résonne toujours dans nos têtes. Longtemps caché au fond de ton Ardèche, tu es resté dans nos vies….Et puis il y a toi Michel ! Chacune de tes chansons est un hymne à la vie, et réfugié sur l’ile de beauté, tu me donnes envie de faire comme l’oiseau !
G
Là le boss, c’est Jean-Jacques ! Chacune de tes chansons rythme les étapes de notre vie ! Enfoiré !
Je suis aussi fan de la voix rocailleuse de Garou ! Merci le Québec !
Et puis un petit mot pour Serge, ta Javanaise est immortelle !
H
Françoise, ta voix douce et discrète est un joli message personnel !
J
Comment ne pas citer Johnny ! Quand on lui offre une belle chanson, son interprétation la hisse au sommet !
Un petit faible aussi pour le discret Michel ! Impossible de ne pas penser à lui pendant mes vacances au bord de mer.
L
Le plus beau rire de la chanson Française pour toi Serge ! Que de poésie douce dans tes chansons, j’en suis malade !
Maxime marche toujours lentement vers sa maison bleue…
M
Amitiés Georges ! J’adore ta gueule de métèque !
N
Une de mes chansons préférées, Le Sud…Alors merci Nino.
P
Au clair de la lune…Mon ami Pierrot !
Et toi Edith, même aujourd’hui, tes chansons me font frémir !
R
Encore un Serge à la une, le bel Italien !
Et puis toi Renaud, merci pour tes Mistral Gagnant…
S
Toujours controversé, mais toujours là ! Quand on insulte l’Oncle Sam, je pense à tes Ricains.
Alain, quand je pense à toi, j’ai toujours 10 ans…
La belle Véronique ! Ton nom est un éclat de rire pour une chanteuse…
T
On ne peut pas oublier un autre Charles ! Il chantait, mais n’était pas si fou !
V
Je termine par Laurent…De Belle Ile à Jeanne, quelle belle carrière !
Pardon pour tous ceux que j’ai oublié…Merci à vous tous du bonheur que vous nous offrez…
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La première fois
- Par fdubost
- Le 19/01/2016
- Dans Textes pour adultes.
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La première fois
Une goutte de transpiration qui glisse
Suivant lentement la courbe de ton cou
Mon regard se pose dessus avec malice
Je reste là, planté devant toi, debout
Ta main, distraite, effleure mon bras
Premier contact, l’ébauche d’un émoi
Ton regard provoque mon embarras
Je rêve que tu seras bientôt à moi
Mes lèvres posées sur ta nuque, émotion !
Mes doigts s’enfoncent dans tes cheveux
Descendent vers tes épaules début d’action !
Accueil ému de ta peau, je suis heureux.
La pénombre vient se poser à ta demande
Mes lèvres douces viennent gouter tes seins
Fruits tendres pour ma bouche gourmande
J’ai une folle envie de t’aimer jusqu’à demain
C’est au creux de ton antre que je m’enivre
Elixir secret, boisson créée par les dieux
Je me régale de la danse de ton ventre
Spectacle affolant offert à mes yeux.
Ta douce musique s’élève vers les anges
Mes oreilles se régalent de cette mélodie
Mes sens rêvent de nos futurs mélanges
Plus aucune envie de sortir de ce lit
L’aube vient de se lever, nuit en couleurs.
Nos corps épuisés ne savent se détacher
Ne pas ouvrir les volets, oublier l’heure
Ce matin, j’ai encore envie de t’aimer.