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Pourtant pas si simple.
- Par fdubost
- Le 27/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Pourtant pas si simple
Ce soir il a seize ans et il devrait être heureux.
Ses amis sont là, ses parents attendris
Il ouvre ses cadeaux, pas tous de bons goûts
Le sommet, c’est le caleçon piège à filles.
Pourtant pas si simple
Son meilleur ami lui raconte ses conquêtes
Brunes ou blondes, jeunes ou couguars
Lui ne parle de rien, tous le croient timide
Comment leur dire qu’il est différent
Pourtant pas si simple
Il est entouré de jeunes filles en fleurs
Des seins se dévoilent, des jupes virevoltent
Mais dans le bas de son corps tout est calme
N’a pas envie de cueillir ces offrandes
Pourtant pas si simple
Comment leur dire à tous, n’ose pas.
S’il était coiffeur, danseur ou fleuriste
Il pense que ce serait plus simple
Mais lui, il est apprenti charcutier
Pourtant pas si simple
Quand il est à l’atelier, il guette d’un œil
Le passage de ce beau ténébreux séducteur
Seul dans le noir, il rêve de la tête sur son épaule
Il y a des amours que l’on n’avoue pas.
Pourtant pas si simple
Un jour il osera leur parler, dire sa différence
Ce soir il a seize ans, ne pas gâcher la fête
Ses parents l’aiment, ils comprendront
Que l’amour prend parfois des chemins de travers.
Mais ce soir, ce n’est pas si simple…
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Un pont entre deux âges.
- Par fdubost
- Le 26/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Un pont entre deux âges.
Mamy, il faut que je te parle !
Viens t’asseoir ma grande, tu n’as pas bonne mine.
Mamy, c’est compliqué de te dire cela, mais j’ai confiance en toi. Je suis enceinte… Tu ne dis rien…
Mon enfant, si tu viens m’en parler, c’est que les choses ne sont pas simples.
Mamy, j’ai peur de le garder, j’ai peur d’être seule, j’ai peur de ne pas être à la hauteur. Que sois-je faire mamy ?
Je vais te raconter une histoire.
J’avais 18 ans.
Tu sais les choses étaient bien différentes à l’époque. Une femme se devait d’être sérieuse, d’attendre le mariage. Je ne savais rien. Mais nous étions comme vous.
Un beau regard nous faisait chavirer, un gentil garçon nous empêchait de dormir.
Et voilà, l’été est arrivé. Il faisait chaud, nos robes étaient légères. Il était en vacances dans une ferme près de chez nous. Nous discutions avec d’autres autour de la fontaine du village… Nous étions un groupe, mais je n’avais d’yeux que pour lui…
Pourtant nous sommes restés très sages.
Et puis le bal du 14 juillet est arrivé…
Je te vois sourire…
Mais pour nous, c’était la fête, l’occasion de rire, de danser, de nous faire belle. Mes parents avaient confiance en moi. J’étais une fille sérieuse.
Je suis arrivé sur la place avec quelques amies. Les filles dans un coin, les garçons plus loin…Petit à petit quelques garçons sont venus nous inviter. J’ai dansé avec les uns et les autres. Lui restait devant assis à sa table. Tout en dansant je le regardais…
J’avais envie qu’il vienne m’inviter…
Tu rigoles…Mais à mon époque une fille n’invitait pas un garçon…
Et puis, à un moment, il a terminé sa boisson…s’est levé comme un automate…et il s’est approché de moi…
En bredouillant, il m’a tendu la main…
Je n’oublierai jamais cette soirée. J’étais si bien dans ses bras…A chaque fin de danse, nous restions ensemble pour repartir dans un autre tourbillon. Je voulais que la nuit continue…Mais il fallait rentrer.
Tous les jours des vacances nous nous sommes retrouvés…
Un jour j’ai découvert la douceur de ses baisers…
Pour tous les deux, c’était nos premières émotions…
Un soir, à l’abri d’une grange, je suis devenu une femme dans ses bras.
Je n’avais pas honte.
C’était fort, c’était beau…Je n’imaginais pas ma vie avec un autre homme que lui. Les vacances nous ont séparés, mais nous avions décidé de parler à nos parents et de nous marier.
Quelques jours après mon retour, j’ai découvert que j’attendais un enfant. Je suis allé voir maman…Je te passe les cris, les hurlements, les larmes. Pourtant, je n’arrivais pas à être triste, je savais que mon enfant avait un papa.
C’était grand père mamy ?
Non mon enfant. Quand j’ai donné à ma mère le nom de mon amoureux, les cris ont redoublé. J’avais oublié qu’il était étranger et que sa religion était différente…Pour moi cela n’avait pas d’importance…Mais ils m’ont empêché de le revoir…
Un matin, ma mère m’a accompagné chez une femme bizarre. Elle m’a expliqué qu’elle avait une solution à mon problème. J’ai cru mourir ce matin-là. Mon ventre n’était plus qu’une souffrance et je saignais sans m’arrêter…
Mais j’étais jeune et en bonne santé. Mon corps a surmonté l’épreuve. Quelques mois après, j’ai rencontré grand-père. Il était gentil et c’était un brave homme qui n’a pas posé de questions…Et la chance m’avait épargnée. La vie allait me donner trois beaux enfants…
Mais tu pleures mamy !
Je n’ai jamais oublié cet homme et cet enfant…Je crois que je les aime toujours…
Mamy…Que dois-je faire ?
Une seule chose ma petite…Décider seule et avec le papa si tu le désires…
Moi…Je n’ai jamais pardonné que l’on décide pour moi de ma vie.
Les autres ne sont pas toi.
Quand tu auras décidé, tu viendras poser ta tête sur mes genoux et ma main caressera tes cheveux…
J’aurais tellement aimé que maman fasse ce geste il y a….si longtemps…
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Tu es au téléphone...
- Par fdubost
- Le 25/02/2015
- Dans Textes pour adultes.
- 1 commentaire
Tu es au téléphone...
J'arrive, tu es là...
Tu es en train de parler au téléphone.
Un sourire de ta part.
Tu me fais signe que tu ne peux pas raccrocher immédiatement.
Tu parles sur un ancien téléphone filaire...et tu es prisonnière du fil.
Tu es très élégante, jupe classique et ample, pull près du corps.
Je t'écoute...
Tu m'impressionnes.
Tu parles d'un sinistre, du partage des responsabilités...du rapport des experts...
Tu es debout et tu tournes autour de ton téléphone...C'est drôle, tu illustres tes propos par de grands gestes.
Le sujet semble te passionner...pas moi !
J'ai envie de tester ta concentration...
Je viens m'asseoir à tes pieds.
Tu sembles surprise et un peu inquiète.
Du bout des doigts, j'effleure tes mollets...
Tu tentes de me repousser par de petits coups de pied...mais sans grande conviction.
Je te bloque les pies ! Ne bouge plus ! Tu me jettes un œil noir, mais la situation semble commencer à t'émoustiller...
Mes mains caressent l'arrière de tes genoux, ta peau est douce...
Tu continues à parler avec le plus grand sérieux...
Je me redresse à genoux...
J'ai soudain envie de jouer à cache-cache...
Je glisse ma tête sous ta jupe...
Tes bas sont devant ma bouche...
Tu ne cherches plus à t'échapper...
J'ai envie de jouer.
Je viens embrasser l'intérieur de tes cuisses.
Avec les dents, je commence à tirer sur ton bas pour le faire descendre.
Tes jambes s'écartent un peu pour me laisser œuvrer.
Il arrive au sol, tu soulèves le pied pour que je t'en débarrasse.
Je remonte le long de ta jambe avec la langue sortie...très lentement...de petits frissons recouvrent ta peau.
Tu continues à parler mais ton débit est moins régulier.
Je change de jambe et je m'attaque à l'autre bas.
Tes jambes sont maintenant nues.
Je ressors de ma cachette
Tes yeux me fusillent adorablement avec des balles à blanc !
Tu ne vas pas t'en tirer si facilement.
Ma tête replonge derrière tes jambes.
Je viens embrasser l'arrière de tes cuisses...
Ton corps se cambre légèrement.
Tes propos sont plus flous.
Ma bouche embrasse ta culote et mes dents commencent à la descendre.
Tu résistes un peu mais j'arrive vite à dégager tes fesses....tes cuisses...tes genoux...elle est au sol.
Je ressors de ma cachette.
Je passe mes mains sous ton pull…
Je dégrafe ton soutien-gorge.
Tout en continuant à parler à l'autre...
Tu m'aides à te débarrasser de cet ustensile.
Je te regarde...tu es toujours en ligne.
Te savoir nue sous tes vêtements est très excitant.
Je récupère ta petite culotte.
Je la pose sur mon nez en te regardant dans les yeux...quelle odeur...quel parfum...
Tes yeux brillent....
Depuis quelques minutes, je te trouve moins brillante dans ton exposé...
Et puis...
Tes yeux s'éclairent et me défient...
Avec ton petit air provocateur....une de tes mains se pose sur ta hanche.
Tu dégrafes ta jupe.
Tu es belle et totalement impudique.
Tu continues à parler à l'autre mais tes pensées semblent divaguer.
Tu veux maintenant diriger le jeu !
Un grand fauteuil est derrière toi, profond, avec de larges accoudoirs...
Et là...
Tu oses !
Tu te laisses tomber dedans et lentement...très lentement...
Chacune de tes jambes vient prendre place de part et d'autre du fauteuil !
Tes fesses posées en avant, juste au bord du coussin.
Tout le bas de ton corps est devant moi...totalement ouvert...ton sexe luisant ne cache rien de son humidité...
Je viens vers toi.
Je cale mes mains sur tes cuisses et ma langue s'enfonce dans tes chairs.
Ton interlocuteur ne cesse de te poser des questions...
Ma langue s'occupe de toute la zone...
Pendant que ma bouche s'enfonce dans ton sexe, un de mes doigts vient s'immiscer entre tes fesses...
Tu te contentes maintenant de répondre par des mots courts...très courts...
Mes doigts glissent en toi...entrent....sortent...reviennent...
Tu es tellement ouverte que deux doigts, puis trois, s'insinuent dans ton corps. Ton corps est une fontaine !
Je me redresse. Je soulève ton pull et vient lécher tes seins.
Ta main libre plaque sa tête contre toi.
Je me recule...
Le spectacle est très beau.
Ta position est d'une totale impudeur...les seins à l'air...ton sexe et ton adorable petit cul complètement offerts !
Avec une lenteur calculée...je t'offre à mon tour un petit striptease.
Je suis maintenant debout...nu devant toi.
Tu tentes de te débarrasser de ton contact...mais il semble un peu collant !
J'approche mon sexe de ton visage...
Ta langue tente de m'attraper...Je m'échappe...
J'ai trop envie de te prendre !
Je m'enfonce d'un coup en toi !
Tu sembles chercher un peu d'air...
Je coulisse en toi...
Tu n'arrives plus à parler ...
Dans un dernier effort...
Tu dis à l'autre que ton portable sonne...que tu dois raccrocher...et tu poses le téléphone.
Tes jambes se referment dans mon dos...
Dans un souffle...quelques mots sortent de tes lèvres..."Salaud ! Tu vas le payer..."
J'assume par avance les conséquences de mes actes ! Torture-moi ! Je souffrirai en silence....