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Photos
- Par fdubost
- Le 02/03/2015
- Dans Textes pour adultes.
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Photos
Nous avons rendez-vous.
J’arrive et tu es déjà là.
J’ai à la main un appareil photos.
J’entre dans la pièce.
Je commence à te photographier.
Cela t’énerve un peu et tu te détournes de l’objectif.
Comme boudeuse, tu pars vers la salle de bain. La porte reste entrouverte.
Je viens derrière toi. Tu te recoiffes devant la glace.
J’en profite pour nous photographier tous les deux en reflets. ..
Je continue, un gros plan de ton visage, je zoom sur tes yeux, ta bouche, je tourne autour de toi.
Un cliché de ta nuque, te ton dos, de la courbe de tes hanches…
Tu me fais signe d’arrêter, mais je te sens moins hostile et tu commences à t’amuser de l’objectif.
Tu envoies un baiser vers l’appareil et je déclenche pour te le conserver.
Tu sors de la pièce d’eau, un grand lit est au centre de la chambre.
Tu tournes autour et tu commences à prendre des poses.
Le soleil qui filtre à travers les persiennes projette ses rayons sur toi.
Le soleil est grivois car certains rayons viennent jouer avec la légère transparence de tes vêtements.
Tout doucement j’ai la sensation de ne plus être dans la pièce et tu ne regardes plus que l’appareil !
Sensation délicieuse…
Tu commences à le vamper.
Tu tournes sur toi-même, ta jupe découvre un peu tes jambes en tournant.
Tu défais un bouton de ton chemisier et te penches en avant !
Je zoom sur ton balconnet…Tu te redresses en riant…
Un « ca suffit » s’échappe de ta bouche…mais il manque tellement de conviction !
Tu te laisses tomber en travers du lit…Tu tournes sur toi-même plusieurs fois dans tous les sens…tu es très belle et je devine que tu commences à t’amuser.
A genoux sur le lit, tu avances telle une tigresse vers l’objectif…
J’ai l’impression que tu vas le dévorer…
Et tu retombes en arrière….
Très lentement tu termines d’ouvrir ton chemisier.
Tes mains viennent passer sous tes seins, tu les offres et j’immortalise la pose !
Comme si je faisais parler l’appareil, d’une voix blanche je te demande « déshabille-toi »…Un petit « non » s’échappe de tes lèvres…
Tu es toujours sur le lit, ta tenue reste présentable…
Ton petit balconnet cache encore ta poitrine, une jupe sage est encore attachée à ta taille.
Je continue à te mitrailler…
J’adore le regard d’hésitation que tu as…
Ta raison te demande de stopper…ton envie te supplie de continuer…
Pendant quelques minutes, tu continues à prendre sur le lit, des poses sages…
Je te laisse te mettre en scène mais mon doigt n’arrête pas d’appuyer.
Et puis…
Je te vois respirer un grand coup.
Je sais que tu viens de décider de te jeter à l’eau.
Une de tes mains remonte ta jupe d’un côté, jusqu’à la lisière de ton bas…puis la laisse redescendre.
Tu te couches sur le dos et remonte ta jupe sur tes deux jambes…
Tu te découvres un peu plus haut que tes bas…
Je sais maintenant que tu ne t’arrêteras plus…
Tu me tournes le dos d’un coup…
Ta croupe se projette vers l’objectif.
Je vois ta main l’une de tes mains ouvrir la fermeture de ta jupe…La repousser lentement pour découvrir un adorable petit derrière que seul un magnifique string sauve encore de la nudité…
Mon appareil déclenche en rafales…
Tu te retournes…Ton regard est un défi !
Une main passe dans ton dos…L’autre tient encore ton soutien-gorge.
Tout en cachant tes seins, tu fais danser devant l’objectif ton vêtement.
Et enfin…
Tu offres à notre vue tes seins…
Tu deviens très sensuelle…
Devant moi tu te caresses les seins…
Je me concentre pour garder la stabilité de l’appareil…
Ce serait dommage qu’elles soient floues.
Tu t’allonges sur le dos…
Tes mains se promènent sur toi…Tu te donnes un plaisir devant ce témoin indiscret…
Je vois à la pointe de tes seins que la situation t’émoustille totalement…
Tes mains vont de ton visage à tes seins…De tes seins à ton ventre…Tu écartes un peu tes jambes…
Je devine les plis de ton sexe encore cachés par ton string.
Une de tes mains tire sur ce vêtement vers le haut.
Le tissu s’incruste dans ton corps.
Ton délicieux minou est en train de littéralement dévorer le tissu…
Ton autre main vient à la rescousse…
Ton corps ondule seul, ta main vient te caresser…
Tu accélères le jeu…
Tu jettes ton string loin du lit…Il ne reste que tes bas…
Personne ne songe à les enlever…Tes mains s’affairent entre tes jambes…le spectacle est très beau…
Je concentre ma volonté pour ne pas abandonner l’appareil…
Tes mains se plantent en toi…Tu offres ton plaisir à l’appareil…
Je zoom sur toi…
Je vois dans ma petite lucarne les perles de ton plaisir…
Tu te laisses complètement aller…
Je suis là…Mais derrière mon appareil, tu arrives à m’oublier !
Tes yeux se ferment, tes mains s’activent, ton corps danse sur le lit…
Tu te retournes…
A genoux sur le lit, les mains entre les cuisses, les fesses tendues vers moi…
Tes gémissements doux et violents se répandent dans la chambre.
Le spectacle est magnifique…
C’est la première fois que je vois en direct un corps de femme se procurer seul du plaisir !
Tu continues…
Je suis heureux que tu m’oublies car ton abandon est un cadeau unique.
Ton plaisir éclate, des spasmes parcourent ton corps…
Tu t’effondres abandonnée sur le lit…
Je continue à photographier car je sais que tu n’as aucune idée du spectacle que tu viens d’offrir…
Ta tête se tourne vers moi …
Ton sourire est doux…
Tes yeux sont coquins…
Je crois que tu veux prolonger le jeu…
Tu te redresses sur le lit…
Je suis debout à côté…
Tu m’attrapes par la ceinture…
Une bosse déforme mon pantalon depuis longtemps…
Ta langue espiègle lèche tes lèvres…
Je continue à photographier…
Ta main ouvre ma chemise…
Tu te glisses sous l’appareil pour venir m’embrasser…
Puis…
Tu redescends…
Ma ceinture est maintenant ouverte…
Tes doigts ouvrent ma braguette…
Un coup d’œil coquin vers l’appareil…
Mon pantalon tombe à terre…
Tu t’attaques à mon dernier rempart…
Je suis maintenant nu devant toi…
Je continue à te, à nous photographier…
Drôle de dédoublement de la personnalité…mon appareil photographie tes mains qui caressent un sexe qui est à moi…
J’ai l’impression d’être double…
Tu viens te frotter contre moi…
Tu enfermes mon sexe entre tes seins et tu t’amuses à me cravater jusqu’à sentir ton souffle…
Le photographe continue ses clichés plongeants…
L’homme a du mal à garder son sang-froid…
Ta bouche se referme sur moi…Tu me dévores et je vois ta bouche déformée par mon membre…
Quelle photo !
Tu me fais l’amour avec ta bouche et je commence à douter de ma résistance…
Ta bouche me libère…
Tu m’empoignes avec force…
Ton regard ne quitte pas l’objectif…
Ta main me branle avec force…
Tu sais que je vais exploser…
Je continue à photographier mais je suis moins certain de la netteté des clichés…
Je sens mon plaisir monter…
J’inonde tes seins…
Ta bouche vient entreprendre une douce toilette….
Tes yeux ne me quittent pas mais ta langue s’affaire….
Je lâche enfin l’appareil et m’écroule à côté de toi pour t’embrasser tendrement…
Je récupère l’appareil…
Et si…
En attendant de récupérer des forces…
On regardait le résultat…
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Hier j'ai pleuré !
- Par fdubost
- Le 02/03/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Hier j’ai pleuré
Les mains plongées dans l’eau
Les verres qui glissent entre les doigts
La mousse qui envahit l’évier
Une petite boule qui se forme
L’eau est trop chaude
Les assiettes dansent sous le jet
L’éponge se cache
La vague se forme
Les mains se flétrissent
La buée envahit la cuisine
Les fourchettes se laissent faire
L’estomac est noué
Les deux mains dans l’eau
Je suis piégé
Pas de retraite possible
La houle arrive
Le bruit de l’eau qui coule
Le trop-plein de l’évier
Et cette attaque surprise
Cette émotion qui arrive
Les larmes me submergent
Le tsunami balaie tout
Je suis figé sans comprendre
Hier j’ai pleuré…
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Mozart détrôné.
- Par fdubost
- Le 28/02/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Mozart détrôné.
J’invite Mozart à aller revoir ses gammes
Et Beethoven à s’acheter un sonotone
Merci à Ravel d’oublier son Boléro
Et à Bach d’astiquer ses belles orgues
Votre musique est un cadeau du ciel
Mais j’ai le triste regret de vous le dire
Rien ne peut rivaliser, ni ne faire oublier
L’air le plus beau, le chant des femmes
Chacunepeut devenir une compositrice
Quand la vague du plaisir roule sur elle
Elle invente un chant, découvre des notes
Les enchaine en symphonie improbable
Celle qui chante en douceur sous l’oreiller
Pour ne pas réveiller les enfants.
Celle qui accompagne de ses griffes
Sa montée vers des accords impossibles
Regardez cette belle qui, tel un oiseau
Diffuse des petits cris d’oisillons apeurés
Et puis l’épicurienne qui retient en son sein
Attendant la vague ultime, pour lâcher son cri
Quel homme n’a pas rêvé d’échanger un instant
Gouter à cette extase, ressentir cette houle
Le mâle ne connaît que des notes graves
Sa compagne elle, invente à chaque fois.
Modestes musiciens de vos concerts intimes
Nous vous regardons, accompagner les anges
Spectateurs ébahis, quel plaisir de vous entendre
Offrir un instant à nos oreilles, cette partition divine.