Articles de fdubost

  • Adieu Grand-père

    Adieu Grand-père

    L’heure vient de sonner pour toi

    Comme pour chacun d’entre nous

    Il arrive un jour, où l’on ne verra pas le soir

     

    Adieu Grand-père

    Quatre-vingt-dix ans d’une vie remplie

    Toi aussi tes grandes joies et tes zones d’ombres

    Tes parcelles de bonheur, tes instants d’inquiétude

     

    Adieu Grand-père

    Je t’ai connu au travail, le stress vissé au corps

    Je me souviens de cette retraite précipitée

    Ces années compliquées, jeté de la vie active !

     

    Adieu Grand-père

    Et puis vous êtes partis au soleil, loin de Fourvière

    Comme elle te manquait cette colline magique

    La vie est souvent faite de choix compliqués

     

    Adieu Grand-père

    Tu viens de rejoindre Claude, Papa, Daphné et d’autres

    Vous avez devant vous l’éternité pour vous parler

    Tous ces mots que vous n’avez pas su vous dire ici.

     

    Adieu Grand-père

    Tu n’étais pas parfait, tu étais juste un homme

    Mais tu m’as donné de l’amour, une tendresse pudique

    Comme tu étais heureux d’être au bras de tes princesses !

     

    Adieu Grand-père

    On se quitte aujourd’hui, juste une séparation provisoire

    Rassure-toi ! Tes arrières petites filles aiment Lyon comme toi

    Nous sommes toujours fiers et chauvins de la capitale des Gaules !

     Adieu Grand-père

    La vie continue pour nous, ta présence dans nos cœurs

    Que de souvenirs me reviennent, tourbillon rapide !

    Pour te dire Adieu, j’ai envie d’un sourire, un surnom

     

    Au revoir Coquin !

  • Balayé par le vent...

    Balayé par le vent.

    Wind ble du vent

    Il est célèbre, la gloire accrochée à ses épaules

    Pourtant quelques mauvais choix, devient démodé

    On commence à l’oublier, ne passe plus à la télé

    Les lumières s’éteignent, n’aura plus jamais de rôle.

     

    Balayé par le vent

     

    Il aimait son usine, une longue vie d’honnête homme

    Une maison construite, des enfants biens élevés

    Il se sentait bien dans sa vie, dans son village intégré

    Un fond de pension est arrivé, cela a changé la donne

     

    Balayé par le vent

     

    Il se croyait en forme, plein de projets pour demain

    Une petite fatigue, probablement trop de boulot

    Pourquoi s’inquiéter, qui n’en a jamais eu plein le dos

    Posé sur son pancréas, le crabe l’avait pris en mains.

     

    Balayé par le vent

     

    Il avait une amie, se sentait bien de la savoir présente

    Se parlaient peu, mais pouvaient se dire l’essentiel

    Ces moments de partage, cette douceur de miel

    Elle a changé de vie, sacrifié sur l’autel, cassante !

     

    Balayé par le vent.

     

    Il n’y a pas besoin de tempête…

    Chacun est à son heure…

    Juste un fétu de paille…

     

    Balayé par le vent

  • Un morceau de sucre.

    Un morceau de sucre.

    Sacs a main sales bacteries toilettes 0

    Vous ne me connaissez pas et pourtant je suis là

    Qui suis-je, ce petit morceau de sucre emballé

    Caché, mesdames, au fond de votre sac à mains

    J’aime être là, il s’y passe tant de choses

     

    Et puis je ne suis pas seul, il y a votre portefeuille

    Avec votre photo qui ne vous ressemble plus

    Cette petite image planquée d’un ancien fiancé

    Ces cartes de fidélité…Quel drôle de mot.

     

    Et puis il y a mon copain, votre miroir de poche

    Vous le prenez souvent, pour le rejetez avec dédain

    Surtout certains matins quand la nuit…enfin vous voyez

    Mais il vous regarde souvent, vous êtes si belle.

     

    Et puis votre portable, il réveille tout le sac en sonnant

    Vous vous agitez pour le retrouver…Zut trop tard !

    Quand vous avez des enfants, le sac est encombré

    Mouchoirs et lingettes, tétines et doudous

     

    Dans votre sac, regardons de près, il y a votre vie.

    Des objets insignifiants pour tous, mais pas pour vous.

    Ce porte clés ridicule offert par un ancien amoureux

    Avec cette petite peluche, que vous appeliez Zours

     

    Les années passent, parfois le sac devient Lancel

    Le porte carte est en croco, les lunettes de star

    Vous le videz souvent, jetez des choses inutiles

    Mais toutes gardent là une petite part de leur secret

     

    Je ne suis qu’un modeste morceau de sucre

    On me garde car je peux servir, un jour de faiblesse

    Mais moi, d’où je suis, je sais sur ces belles

    Beaucoup plus, j’en suis certain, que vous tous messieurs.

     

    Ne soyez pas jaloux, je dois vous confier une confidence

    Quand elles sont amoureuses, que leurs yeux brillent

    Que vous savez leur dire et leur souffler je t’aime

    Dans ces moments là, c’est vous, qu’elles ont envie de croquer.