Articles de fdubost
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Adieu Grand-père
- Par fdubost
- Le 05/03/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Adieu Grand-père
L’heure vient de sonner pour toi
Comme pour chacun d’entre nous
Il arrive un jour, où l’on ne verra pas le soir
Adieu Grand-père
Quatre-vingt-dix ans d’une vie remplie
Toi aussi tes grandes joies et tes zones d’ombres
Tes parcelles de bonheur, tes instants d’inquiétude
Adieu Grand-père
Je t’ai connu au travail, le stress vissé au corps
Je me souviens de cette retraite précipitée
Ces années compliquées, jeté de la vie active !
Adieu Grand-père
Et puis vous êtes partis au soleil, loin de Fourvière
Comme elle te manquait cette colline magique
La vie est souvent faite de choix compliqués
Adieu Grand-père
Tu viens de rejoindre Claude, Papa, Daphné et d’autres
Vous avez devant vous l’éternité pour vous parler
Tous ces mots que vous n’avez pas su vous dire ici.
Adieu Grand-père
Tu n’étais pas parfait, tu étais juste un homme
Mais tu m’as donné de l’amour, une tendresse pudique
Comme tu étais heureux d’être au bras de tes princesses !
Adieu Grand-père
On se quitte aujourd’hui, juste une séparation provisoire
Rassure-toi ! Tes arrières petites filles aiment Lyon comme toi
Nous sommes toujours fiers et chauvins de la capitale des Gaules !
Adieu Grand-père
La vie continue pour nous, ta présence dans nos cœurs
Que de souvenirs me reviennent, tourbillon rapide !
Pour te dire Adieu, j’ai envie d’un sourire, un surnom
Au revoir Coquin !
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Balayé par le vent...
- Par fdubost
- Le 04/03/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Balayé par le vent.
Il est célèbre, la gloire accrochée à ses épaules
Pourtant quelques mauvais choix, devient démodé
On commence à l’oublier, ne passe plus à la télé
Les lumières s’éteignent, n’aura plus jamais de rôle.
Balayé par le vent
Il aimait son usine, une longue vie d’honnête homme
Une maison construite, des enfants biens élevés
Il se sentait bien dans sa vie, dans son village intégré
Un fond de pension est arrivé, cela a changé la donne
Balayé par le vent
Il se croyait en forme, plein de projets pour demain
Une petite fatigue, probablement trop de boulot
Pourquoi s’inquiéter, qui n’en a jamais eu plein le dos
Posé sur son pancréas, le crabe l’avait pris en mains.
Balayé par le vent
Il avait une amie, se sentait bien de la savoir présente
Se parlaient peu, mais pouvaient se dire l’essentiel
Ces moments de partage, cette douceur de miel
Elle a changé de vie, sacrifié sur l’autel, cassante !
Balayé par le vent.
Il n’y a pas besoin de tempête…
Chacun est à son heure…
Juste un fétu de paille…
Balayé par le vent
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Un morceau de sucre.
- Par fdubost
- Le 03/03/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Un morceau de sucre.
Vous ne me connaissez pas et pourtant je suis là
Qui suis-je, ce petit morceau de sucre emballé
Caché, mesdames, au fond de votre sac à mains
J’aime être là, il s’y passe tant de choses
Et puis je ne suis pas seul, il y a votre portefeuille
Avec votre photo qui ne vous ressemble plus
Cette petite image planquée d’un ancien fiancé
Ces cartes de fidélité…Quel drôle de mot.
Et puis il y a mon copain, votre miroir de poche
Vous le prenez souvent, pour le rejetez avec dédain
Surtout certains matins quand la nuit…enfin vous voyez
Mais il vous regarde souvent, vous êtes si belle.
Et puis votre portable, il réveille tout le sac en sonnant
Vous vous agitez pour le retrouver…Zut trop tard !
Quand vous avez des enfants, le sac est encombré
Mouchoirs et lingettes, tétines et doudous
Dans votre sac, regardons de près, il y a votre vie.
Des objets insignifiants pour tous, mais pas pour vous.
Ce porte clés ridicule offert par un ancien amoureux
Avec cette petite peluche, que vous appeliez Zours
Les années passent, parfois le sac devient Lancel
Le porte carte est en croco, les lunettes de star
Vous le videz souvent, jetez des choses inutiles
Mais toutes gardent là une petite part de leur secret
Je ne suis qu’un modeste morceau de sucre
On me garde car je peux servir, un jour de faiblesse
Mais moi, d’où je suis, je sais sur ces belles
Beaucoup plus, j’en suis certain, que vous tous messieurs.
Ne soyez pas jaloux, je dois vous confier une confidence
Quand elles sont amoureuses, que leurs yeux brillent
Que vous savez leur dire et leur souffler je t’aime
Dans ces moments là, c’est vous, qu’elles ont envie de croquer.