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Articles de fdubost

  • Jolie Rencontre

    Jolie rencontre

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    Ils se sont rencontrés sur la toile, un jour de solitude.

    Quelques mots qui s’enchainent avec souplesse

    Un plaisir immédiat d’échanger, de se confier.

    Un écho renvoyé par la parole de l’autre.

     

    Ils ont décidés de se voir, un jour de printemps

    Ils habitaient dans un autre lieu, derrière les montagnes

    Se sont retrouvés dans un parc, au milieu des fleurs

    Se sont racontés autour d’une table, le temps était doux

     

    Avec le soleil, un tour du lac était un beau prolongement

    Un banc, les cygnes qui passent, la douceur du jour

    Ils n’avaient pas vraiment envie de se quitter

    Mais la journée s’écoulait, ils devaient rentrer

     

    Un léger flirt, juste le gout de l’interdit

    Ils se sont séparés avec le parfum d’une douce parenthèse

    Depuis ils se parlent, par la toile ou le téléphone.

    Elle a sa vie, pourquoi tout gâcher.

     

    Souvent il a envie de voler jusqu’à elle

    Il voudrait la bercer contre lui, la rassurer

    Lui offrir de la tendresse, juste lui faire oublier

    Que sa vie ne lui donne plus ce qu’elle mérite.

     

    Pourtant il a peur d’aller au bord du lac.

    Il pourrait tomber amoureux de cette femme.

    Et entre ses mains, faire tourner ses boucles d’or.

    Ouvrir ses bras, et caresser son corps.

     

    Ils se sont rencontrés sur la toile, un jour de solitude.

     

  • Rêverie

    Rêverie.

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    Il suffit d’un rayon de soleil, un soupçon de chaleur

    Pour que mon esprit s’envole, qu’il quitte le sol

    Me voici à tes côtés, ici ou ailleurs, avec ma main

    Qui telle une aventurière part découvrir tes rivages

     

    D’abord ta nuque, que tes cheveux s’amusent à camoufler

    Un baiser posé, et voici tes frissons qui m’accueillent

    Pourtant déjà, tes épaules me clignent de l’œil

    Je ne vais pas vous oublier, voici mes lèvres…

     

    Maintenant j’ai envie de descendre dans ton cou

    Ma bouche coule le long pour respirer tes seins

    J’aime leur politesse, leurs museaux demandent un baiser

    Ma langue gourmande vient les faire rouler

     

    Ta main se pose sur ma tête, comme une invite, un appel

    Me faut-il descendre ? Courir sur ton ventre musclé

    Tu voudrais que je m’arrête, tu n’aimes pas t’abandonner

    Pourtant, je n’aime pas interrompre un si tendre voyage.

     

    Voici ton ventre, voici ma destination, mon ile aux trésors.

    Comme sur une terre hostile, je dois approcher à tâtons

    Ouvrir ma route, préparer le chemin, vérifier ton envie

    Pourtant, il me suffit maintenant de souffler sur tes braises…

     

  • Il roule...

    Il roule

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    Au centre de la classe, il est assis au milieu des autres

    Ils sont jeunes, chahutent le professeur, rient d’un rien

    La sonnerie retentit, c’est l’heure de la sortie

    Ils se lèvent tous et se précipitent. Lui il roule

     

    C’est le printemps, virevoltent devant lui les jupes

    Toutes plus belles les unes que les autres, elles tournent

    Il est leur ami, la grosse tête, son fauteuil est leur repaire

    Il n’est jamais seul, il est presque comme eux. Mais il roule

     

    Ses jambes sont inertes, deux objets inutiles posés là.

    Mais le reste fonctionne, comme les copains  il voudrait

    Sentir les mains et la bouche d’une fille sur son corps,

    On le dit mignon, il n’ose pas se lancer, il roule.

     

    Les autres garçons ont la force. Ils montrent leur désir

    Comment apprendre l’amour sans maitriser ses gestes

    Il déteste son corps, comment pourraient-elles l’aimer

    Bien sûr il y a celle-ci, elle  se bat pour le pousser. Il roule

     

    Il est amoureux de son parfum, de sa voix dans son dos

    Souvent ses  seins sont appuyés contre sa nuque

    Il voudrait  la basculer contre lui, dire son envie

    Elle se penche pour lui parler, plus de salive. Il roule

     

    Mercredi elle viendra chez lui réviser. Elle s’est invitée.

    Il ferme les yeux, s’imagine debout, la soulevant dans ses bras

    Elle lui pose lesdoigts sur l’épaule, l’embrasse dans le cou

    Toujours stressant une première fois, il n’a plus peur. Il roule

     

    Les autres sont partis. Elle le regarde et vient s’asseoir

    Posée sur ses genoux, ses bras viennent le serrer

    Son visage se rapproche, c’est doux les lèvres d’une femme

    Avec ses mains libres, pose les mains sur ses roues. Ils roulent