Articles de fdubost
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Jolie Rencontre
- Par fdubost
- Le 30/04/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Jolie rencontre
Ils se sont rencontrés sur la toile, un jour de solitude.
Quelques mots qui s’enchainent avec souplesse
Un plaisir immédiat d’échanger, de se confier.
Un écho renvoyé par la parole de l’autre.
Ils ont décidés de se voir, un jour de printemps
Ils habitaient dans un autre lieu, derrière les montagnes
Se sont retrouvés dans un parc, au milieu des fleurs
Se sont racontés autour d’une table, le temps était doux
Avec le soleil, un tour du lac était un beau prolongement
Un banc, les cygnes qui passent, la douceur du jour
Ils n’avaient pas vraiment envie de se quitter
Mais la journée s’écoulait, ils devaient rentrer
Un léger flirt, juste le gout de l’interdit
Ils se sont séparés avec le parfum d’une douce parenthèse
Depuis ils se parlent, par la toile ou le téléphone.
Elle a sa vie, pourquoi tout gâcher.
Souvent il a envie de voler jusqu’à elle
Il voudrait la bercer contre lui, la rassurer
Lui offrir de la tendresse, juste lui faire oublier
Que sa vie ne lui donne plus ce qu’elle mérite.
Pourtant il a peur d’aller au bord du lac.
Il pourrait tomber amoureux de cette femme.
Et entre ses mains, faire tourner ses boucles d’or.
Ouvrir ses bras, et caresser son corps.
Ils se sont rencontrés sur la toile, un jour de solitude.
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Rêverie
- Par fdubost
- Le 29/04/2015
- Dans Textes pour adultes.
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Rêverie.
Il suffit d’un rayon de soleil, un soupçon de chaleur
Pour que mon esprit s’envole, qu’il quitte le sol
Me voici à tes côtés, ici ou ailleurs, avec ma main
Qui telle une aventurière part découvrir tes rivages
D’abord ta nuque, que tes cheveux s’amusent à camoufler
Un baiser posé, et voici tes frissons qui m’accueillent
Pourtant déjà, tes épaules me clignent de l’œil
Je ne vais pas vous oublier, voici mes lèvres…
Maintenant j’ai envie de descendre dans ton cou
Ma bouche coule le long pour respirer tes seins
J’aime leur politesse, leurs museaux demandent un baiser
Ma langue gourmande vient les faire rouler
Ta main se pose sur ma tête, comme une invite, un appel
Me faut-il descendre ? Courir sur ton ventre musclé
Tu voudrais que je m’arrête, tu n’aimes pas t’abandonner
Pourtant, je n’aime pas interrompre un si tendre voyage.
Voici ton ventre, voici ma destination, mon ile aux trésors.
Comme sur une terre hostile, je dois approcher à tâtons
Ouvrir ma route, préparer le chemin, vérifier ton envie
Pourtant, il me suffit maintenant de souffler sur tes braises…
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Il roule...
- Par fdubost
- Le 29/04/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Il roule
Au centre de la classe, il est assis au milieu des autres
Ils sont jeunes, chahutent le professeur, rient d’un rien
La sonnerie retentit, c’est l’heure de la sortie
Ils se lèvent tous et se précipitent. Lui il roule
C’est le printemps, virevoltent devant lui les jupes
Toutes plus belles les unes que les autres, elles tournent
Il est leur ami, la grosse tête, son fauteuil est leur repaire
Il n’est jamais seul, il est presque comme eux. Mais il roule
Ses jambes sont inertes, deux objets inutiles posés là.
Mais le reste fonctionne, comme les copains il voudrait
Sentir les mains et la bouche d’une fille sur son corps,
On le dit mignon, il n’ose pas se lancer, il roule.
Les autres garçons ont la force. Ils montrent leur désir
Comment apprendre l’amour sans maitriser ses gestes
Il déteste son corps, comment pourraient-elles l’aimer
Bien sûr il y a celle-ci, elle se bat pour le pousser. Il roule
Il est amoureux de son parfum, de sa voix dans son dos
Souvent ses seins sont appuyés contre sa nuque
Il voudrait la basculer contre lui, dire son envie
Elle se penche pour lui parler, plus de salive. Il roule
Mercredi elle viendra chez lui réviser. Elle s’est invitée.
Il ferme les yeux, s’imagine debout, la soulevant dans ses bras
Elle lui pose lesdoigts sur l’épaule, l’embrasse dans le cou
Toujours stressant une première fois, il n’a plus peur. Il roule
Les autres sont partis. Elle le regarde et vient s’asseoir
Posée sur ses genoux, ses bras viennent le serrer
Son visage se rapproche, c’est doux les lèvres d’une femme
Avec ses mains libres, pose les mains sur ses roues. Ils roulent