Articles de fdubost
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Un jour...Une heure...
- Par fdubost
- Le 04/05/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Un jour … une heure…
La vie est parfois un chemin particulier.
Le bandeau se déroule
Jour après jour
Année après année.
Pourtant souvent
Toute une vie se résume
A
Un jour…une heure
On pourrait faire le bilan d’une vie
A travers le récit de quelques moments
Cet oral de bac ou on a passé l’obstacle
Cet entretien d’embauche ou le courant est passé
Ce regard croisé avec un homme, une femme
Ce moment ou deux brosses à dents
Se sont posées sur la même tablette
Ce moment ou notre corps
A appris qu’il pouvait se fondre à un autre
A
Un jour…une heure
Et puis il y a ces temps décalés
Ces rendez-vous ratés
Ce regard que l’on croise entre deux portes
Cette émotion
A
Un jour…une heure
Et puis il y a des rencontres
Au mauvais moment
Au mauvais endroit
Se dire parfois
Que si
A un autre jour
Une autre heure
Le destin serait différent
On a tous ces périodes
Ou le calendrier se décale
On est en avance ou en retard
Pourtant il suffirait parfois
D’un peu de culot
D’un peu d’abandon
Pour que tout
Se retrouve
Au bon jour
A la bonne heure.
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Un soir au bureau...
- Par fdubost
- Le 03/05/2015
- Dans Textes pour adultes.
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Un soir au bureau….
La vie est parfois singulière.
Nous nous connaissons depuis longtemps…
Tu es une très belle femme.
Les années sont passées sur toi, les souffrances ont laissé leur trace…
Mais ton corps respire la sensualité
Il y a longtemps que je te regarde.
Il y a longtemps que tu as une place dans ma boite à images.
Nous parlons souvent de sexe… en riant… entre potes…
Tu sais comme moi que tout cela émoustille le cerveau.
J’ai envie de toi…Mais comment te le dire.
Je ne suis pas James Dean.
Mais après tout…
Pour gagner, il faut tenter sa chance.
Je laisse courir mon imagination…
C’est le soir, nous sommes en hiver…
19 Heures…Il fait nuit.
Je suis dans mon bureau, l’étage est vide.
Je suis devant mon écran.
Je t’envoie un message.
« J’ai envie de toi »
« Monte ! »
Je vais sans doute me couvrir de ridicule…
Cet après midi, j’ai réaménagé un peu mon bureau.
J’ai poussé l’armoire devant la partie vitrée.
Si tu viens, nous pourrons nous retrouver seuls.
Les minutes passent.
Je sais que tu as lue mon message.
L’accusé de réception m’empêche maintenant de reculer.
Je ne sais que faire.
Attendre !
T’appeler pour m’excuser !
Déjà quinze minutes…
Et puis…
Mon cœur s’emballe.
J’entends quelqu’un monter les marches.
Lentement… Très lentement.
Dans quelques secondes, je vais savoir si c’est toi.
C’est toi !
Tes cheveux m’apparaissent dans le dernier virage des escaliers.
Bientôt je vois ton visage qui regarde vers moi.
Les dernières marches sont interminables.
Tu es belle, tu me souris.
Je ne sais pas encore ce qu’il va se passer…
Mais je sais que rien de grave ne peut arriver.
Je te regarde monter.
Il me semble que ton chemisier est plus ouvert que lors de notre pause…
Maintenant c’est certain…
On devine le liseré de ta dentelle.
Tu es à l’entrée de mon bureau.
Tu t’arrêtes.
Je me lève.
Les secondes sont des heures.
Je n’ose aller vers toi.
Tu fermes la porte derrière toi.
Tourne le verrou
Eteins la lumière.
Il nous faut quelques secondes pour nous habituer à l’obscurité.
Mon bureau n’est plus allumé que par les lumières que l’on devine au loin.
Je m’approche de toi.
Nos yeux s’accrochent l’un à l’autre.
J’ai envie de toi
Mais j’ai peur de rompre la magie de l’instant.
Je vais pour te parler mais…
Ton doigt se pose sur ma bouche.
« Chut »
Tu te décales dans le coin du bureau
A l’abri des regards
Appuyée contre la cloison
Mon visage s’approche du tien.
J’embrasse ton front
Tes paupières
Tes bras se referment sur moi
Nos lèvres se joignent
Nos bouches s’entrouvrent
Timidement…
De moins en moins timidement.
Je goute le gout de ta bouche.
Je me presse contre toi
Je veux que tu sentes mon désir
Ton corps bouge un peu
Comme pour mieux me sentir.
Mes mains s’affolent
Viennent ouvrir ton chemisier
T’en débarrasse
Tes seins lourds sont là
Devant mes yeux
La lumière est faible
Mais je les connais
Combien de fois mon regard les a devinés
Ma main passe dans ton dos et les libère.
Mon visage plonge entre tes seins.
Ta main caresse mes cheveux
Ma bouche dévore tes appâts
Je ne me lasse pas
Je me laisse tomber à genoux
Un « oui » s’échappe des tes lèvres
Je frotte mon visage contre ta jupe
Mes mains remontent le long de tes jambes
Et là petite surprise
Aucune culotte ne protège ton intimité.
Je te regarde avec un air idiot
« Je l’ai enlevée après ton mail »
« Cadeau ! »
Ma bouche plonge sous ta jupe
Ton sexe est inondé
Tu me repousses
Qu’as-tu ?
Tu te tournes contre le mur
Te cambres
« Viens »
Je me libère
Soulève ta jupe sur ton dos
Ton cul est magnifique
Invitation à d’autres voyages
« Viens »
Comment ne pas t’obéir
Ton sexe m’attend
Je m’enfonce en toi
Lentement
Un bruit !
Le gardien fait sa tournée.
« Ne bouge pas ! »
Une pression sur la poignée de la porte.
Il repart.
Il doit vérifier le soir la fermeture des portes.
Je suis toujours en toi.
Les muscles de ton ventre massent mon sexe
Je commence un doux va et vient
Tu accélères le rythme
Notre plaisir commun monte……….
6 h 45…Europe 1…. Les premières infos….
Zut… Tout cela n’était qu’un rêve.
Je vais te voir tout à l’heure au bureau… Mais
Je suis trop timide…
Je n’oserai jamais t’envoyer ce mail…
A moins que….
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Où sont les féministes ?
- Par fdubost
- Le 02/05/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
- 0 commentaire
Où sont les féministes ?
Debout les femmes réveillez-vous.
Ne voyez-vous pas se refermer sur vous
Les griffes de tous les obscurantistes.
Regardez ces femmes enfermées par des Talibans de banlieue
Pour ne pas susciter le désir, derrière un grillage de tissus
Emprisonnées sous nos yeux sous une étoffe moyenâgeuse
Aujourd’hui sur les rives du Jourdain, séparées dans des bus
Au pied du mur des lamentations, au pays de la grande Golda
Des tartuffes à bigoudis vous chassent et vous écartent
Dans l’Amérique plus que jamais profonde
On vous refuse le droit de disposer de votre corps
Pour protéger la vie, on veut empêcher la votre
Ici même, certains soulignent dans un murmure
Moins de chômage si vous étiez à la maison
Laissez donc la place aux hommes.
Qu’attendez-vous pour reprendre la parole
Si vous laissez faire vos filles demain
Redeviendront des objets méprisés.
Revenez à l’essentiel, chassez ces mignonnes
Qui ne trouvent comme cause unique
Que de nous faire dire une ministre, une écrivaine.
Ressortez vos pancartes, brulez vos corsets
Chassez des parvis, ces religieux néfastes
C’est avec des femmes libres que le monde vivra.