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Articles de fdubost

  • La fidèle infidèle....

    La fidèle infidèle.

    Quote la femme infidele a parfois des remords la femme fidele a toujours des regrets pierre perret 197697

     

    Les autres la trouvent vertueuse, un modèle

    Aucun émoi sur son front, elle est fidèle

    On ne la verra trainer en galante compagnie

    A la terrasse d’un café, à l’ombre d’un platane.

     

    Elle  ne connait qu’un  seul corps, juste lui

    Cet homme à ses côtés depuis son jeune printemps

    Elle aime ses gestes, est rassurée par eux

    Jamais  de surprise, la route est balisée.

     

    Heureuse ? Quelle question, j’aime mon mari !

    Elle trouve son plaisir, ajoute un peu de murmures.

    Parfois elle a honte, avec son esprit elle le trompe

    Dans sa tête, c’est avec un autre qu’elle se donne.

     

    Fidèle ou infidèle ? Que dirait la police de la pensée ?

    Les mains qui la touchent, celles de ce jeune professeur

    Par un regard, il a transpercé ses défenses. Elle est perdue !

    Elle restera fidèle à un corps, infidèle dans son esprit.

     

    La société condamne celle qui parfois change de lit…

    Elle ignore celles qui, les yeux fermés, s’évadent.

    Ou est la trahison, ou est l’innocence ? Cruel jugement !

    Mais quand on commet l’un, c’est un crime parfait.

     

    Amis qui me lirez, ne faites pas les Tartuffes !

    Que celui qui n’a jamais vogué au milieu de l’acte

    Vers une autre peau, vers d’autres bras tendus

    Me jette ici la première pierre symbolique !

     

  • Soirée sur les quais...

    Normal pont au change la seine nuit 04

     

    Soirée sur les quais…

     

    La soirée est douce…

    Nous sommes en hiver mais il n’y a pas de vent, je te tiens la main.

    Tu es belle, enveloppée dans un grand manteau…

    Nous sortons du restaurant, nous marchons tranquillement vers notre hôtel…

    Nous prenons notre temps, une façon de faire monter notre désir…tout en marchant, je pense à ton corps…j’ai envie de ne faire plus qu’un avec toi, de me noyer en toi…

    Tu me parles, je redescends sur terre…ta voix… 

    « Si l’on descendait sur les quais »…

    J’adore cette ballade, le fleuve s’écoule gentiment, les lumières de la ville nous entourent.

    Ton bras passe autour de ma taille et tu te laisses aller un peu contre moi en marchant…

    Sensation délicieuse…

    Ces quais sont longs, entrecoupés d’arbre et de bancs…

    Je t’embrasse, tes lèvres sont douces…Notre baiser est doux, comme un apéritif à notre nuit… Ta main prend la mienne et m’attire sur un banc.

    Décidément, nous cultivons notre côté adolescent…

    Le banc est un peu froid pour toi, tu viens t’asseoir de travers sur moi.

    Tes bras m’enlacent…notre baiser se fait plus possessif...

    Nos corps réagissent.

    Tu peux sentir sous tes fesses mon désir, tu me regardes et tu rigoles.

    Je sais que ton corps n’est pas en reste, mais c’est plus discret….

    Tu as froid aux mains, tu soulèves discrètement mon pull, tu défais un ou deux boutons de ma chemise et tu viens les réchauffer.

    La sensation de froid est troublante…

    Ta langue parcourt mon cou, mon visage…je suis au supplice…mon envie de toi n’a jamais  été aussi forte, et tu le sais, et cela t’excite…je sais que ton sexe est une fontaine…attention au gèle…tu reprends ma bouche…

    Ta langue me fait l’amour…tes yeux sont un défi…

    Tu m’abandonnes un peu pour te lever…tu regardes en riant la bosse de ma braguette…ta langue passe sur tes lèvres…tu es un vrai démon !

    Tu t’approches de moi, tu viens t’asseoir à califourchon sur moi…ton manteau nous sert d’abri…

    Nous nous embrassons et ton bassin danse lentement sur moi… mes mains glissent sous ton manteau…je caresse ton dos à travers ton pull…

    A chaque fois que mes mains suivent la courbe de ton dos, le bas de ton corps se presse plus fort contre moi…

    Tu es un instrument et j’adore jouer de tes cordes…mes mains s’aventurent sous ton pull.

    Je sais que tu n’as plus froid…ton corps vient à la rencontre de mes caresses.

    Je dégrafe ton soutien-gorge, tu me fais les gros yeux…pour la forme…

    Mes mains s’aventurent entre nous, elles remontent sous ton pull.

    J’arrive à tes seins…

    Ils sont tout raides, en attente d’un peu d’affection.

    Chacune de mes mains vient à leur secours.

    J’ai l’impression d’avoir contre mes paumes deux oisillons en mal de tendresse…

    A chacune de mes caresses, ta langue me dévore, ton bassin remonte sur moi…

    Et puis, tu te calmes…tu me regardes…ton regard est brulant…ta main descend sur moi…elle vient me prendre à travers mon vêtement.

    Ta caresse est puissante et forte mais tes yeux ne me lâchent pas….

    Ta caresse est double…tu me manipules à travers mon pantalon mais à chaque fois ton corps vient à sa rencontre…

    Tu es en train de mimer l’amour…je dois me concentrer pour ne pas m’abandonner à ton jeu…tu ralentis…je sens tes doigts effleurer ma braguette… faire comme si…descendre et remonter…c’est une torture adorable…et puis tes doigts fins ouvre la fermeture, ils se glissent à l’intérieur…la position n’est pas commode…mais tellement excitante.

    Tes doigts me caressent à travers mon dernier rempart.

    Ils vont très loin, remontent, redescendent…ma respiration s’accélère…tu as pitié de moi, tu dégages le haut de mon sexe qui n’attendait que cela…

    C’est malin, nous sommes en pleine ville, sur un banc, et je suis à moitié nu à l’abri de ton seul manteau…

    Cela te fait rire…

    Tes doigts me caressent en riant…

    Tu recommences à m’embrasser, mon désir très présent entre nous…

    Tu te soulèves légèrement, ta main vient m’empoigner et me guider…encore quelques secondes et je sens au bout de moi la chaleur de ton désir…ta main me pose à l’entrée de toi, et tu te laisses glisser sur moi…Je suis en toi, ton corps ondule doucement sur moi…je ne peux pas trop bouger mais nous savons tous les deux que cela n’a pas d’importance, l’excitation de la situation nous suffit…

    Au dessus de nous passent à quelques mètres des dizaines de voitures, les fenêtres des appartements des quais forment une douce lumière…

    Un bateau mouches passe dans ton dos…nous somme bien…nos baisers reprennent, ton corps me masse comme une amoureuse orientale…

    J’ai l’impression que tu m’offres la plus douce des danses du ventre…tu fermes les yeux…

    Notre plaisir éclate tranquillement, comme une évidence…

    Nous sommes maintenant pressés de rejoindre notre chambre…

    Tu ne vas pas beaucoup dormir…

     

     

  • Désiré...Désirable...

    Désiré…Désirable

    1 lhommequiaimaitlesfemmes

    Je me souviens jeune homme de ce plaisir troublé

    Ces regards de femmes qui me jugeaient potables

    Ce sentiment très doux de se sentir désiré

    Mais face à ces attentes, oser, j’étais incapable

     

    Les années passent et l’on gomme le passé

    Les yeux des biches se font moins affables

    On apprend à séduire, mais on a oublié

    Comme leur désir avant, était si palpable

     

    Aujourd’hui il leur arrive encore de me céder

    Veulent juste savoir si elles sont encore capables

    D’un œil langoureux, de nous faire chavirer

    Ce sont elles qui veulent se sentir désirables

     

    Le plaisir d’un homme s’est vite envolé

    Juste un instant, une très courte fable

    Le vrai, est souvent rare sous ces contrées

    C’est une chance, un moment incroyable

     

    Quand, en vous regardant, la femme aimée

    Se penche en tremblant, une rougeur d’érable

    Pose ses doigts sur vous, des mots susurrés

    C’est toi et ton corps, mon désir véritable

     

    Lors de l’ultime instant, la ligne d’arrivée

    Tant de choses deviendront négligeables

    Je ne garderai avec  mon corps fatigué

    Que tes simples mots offerts et inoubliables

     

    J’ai envie de toi. Viens !