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  • Mon tour de France...

    Mon tour de France

    Queyras

    Le poète jadis, chantait douce France

    Je grand Jean décrivait lui Ma France

    Ce petit pays lancé au bout d’un continent

    Ce mélange explosif de tous les contraires

     

    Ce coin de terre est une surprise permanente

    Elle a son nez en Bretagne, humant les embruns

    L’embouchure de la Garonne lui sert de bouche

    Le menton se niche dans la fierté Basque

     

    J’ai un petit faible pour ses montagnes

    Petites et âgées, du Puy-de-Dôme au ballon d’alsace

    Fières et anguleuses, du Queyras au Tourmalet

    Volcans endormis nous offrant aujourd’hui leurs sources.

     

    Comme une jeune fille timide, elle cache à nos yeux

    A chaque virage, ici un château, plus loin une cascade

    Les clochers pour son identité, vierges de plâtre sur les chemins.

    Forteresses de Vauban,  tours de lecture de Montaigne…

     

    Le promeneur au détour de ses pas goutera à loisirs

    Ici une potée, là un fromage oublié, ici une confiture d’antan

    Partout la trace du travail des hommes, des terrils du nord

    Aux canaux de l’est, leur sueur comme peinture du présent.

     

    Toi qui demain partiras en congés, quitte donc l’autoroute

    Enfonce-toi dans son ventre, viens à l’ombre des placettes

    Ecouter leurs accents, regarder leurs visages colorés de leur terre

    Ce pays est le tien, il a encore tellement de choses à te dire.

  • Balade en montagne…

     

    Balade en montagne…

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    Je sais que tu n’aimes pas…

    Il n’y a que les idiots qui ne changent pas d’avis…

    Je t’ai enfin décidé à partir grimper sur les chemins à chèvres.

    Tu as le look parfait, un chapeau pour te protéger du soleil d’altitude, une chemise style canadien, largement échancrée en haut et fermée en bas par un nœud…

    Juste ce qu’il faut pour être juste sexy…En bas, tu as adopté un short sportif mais qui se révèle adorablement sexe…

    Nous attaquons le début du chemin, il y a encore des arbres et de l’ombrage, mais je sais que très vite le paysage va se dégager et je compte sur cela pour que tu tombes sous le charme de ces perspectives lointaines.

    Je te laisse monter devant moi…le prétexte est tout trouvé…par galanterie cela te laisse marcher à ton rythme et je m’adapte au tien…

    Je dois avouer que marcher derrière ton short moulé est un panorama qui n’a rien à envier à l’autre.

    Mais très vite, je dois m’accrocher, avec tes grandes jambes et ta sveltesse, tu montes à une vitesse soutenue…

    Surtout que moi … Comme un couillon j’ai embarqué le sac à dos bourré avec le pique-nique, de l’eau, des fringues chaudes, la trousse de secours…

    Les arbres commencent à disparaître, tu ronchonnes un peu moins, est-ce le manque d’air ou le fait que tu te sentes bien ?

    Nous arrivons dans les alpages, le paysage devient sans fin…

    Encore quelques minutes de marche et nous nous retrouvons au milieu d’une mer de moutons. Un jeune berger s’avance vers nous, échange quelques banalités…

    Surtout avec toi…

    Il est clair que te croiser ici, avec ton décolleté et tes jambes bronzées et largement dénudées n’est pas pour lui déplaire.

    J’ai dans l’idée que le pauvre garçon ne pensera pas ce soir, dans sa bergerie qu’à compter ses moutons…

    Il n’a pas l’air de vouloir te lâcher et en quelques minutes tu deviens incollable sur la météo de la région, l’art de manœuvrer un troupeau et les dures réalités de la vie de berger…

    Le pire, c’est que tu fais merveilleusement semblant de t’y intéresser…

    Nous reprenons enfin notre ascension…

    Nous sommes seuls au monde, personne à des kilomètres à la ronde.

    Il est bientôt l’heure de déjeuner, nous nous écartons du sentier pour trouver un endroit plus sympa pour nous installer.

    Nous trouvons notre endroit, une vue dégager, un arbre un peu foudroyé pour nous appuyer, un filet d’eau glacé sortant de sous les pierres…

    Je sors un plaid, quelques nourritures terrestres…

    Je te vois te jeter sur ce simple festin…

    Tu dévores à pleines dents dans le pain…la montagne te creuse…

    Même si je mange moi aussi avec appétit, je me régale encore plus de te regarder magnifiquement intégrée à ce paysage de rêve…

    Notre simple repas se termine bientôt…

    Tu t’allonges sur la couverture…Tu fais voler tes lourdes chaussures de marche…

    Allongée et repue, ton corps se repose, les lunettes très sombres posées sur tes yeux, j’ai l’impression que tu somnoles…

    Le repas est terminé, mais il me manque un dessert !… Je rampe jusqu’à toi …

    Lentement, je pose un baiser sur tes lèvres…

    Un léger râle m’encourage à continuer.

    Du bout de la langue, je parcours le tour de tes lèvres…

    Je sais que tu ne vas pas résister longtemps.

    Ta bouche s’ouvre et notre baiser éveille pour tous les deux d’autres perspectives…

    Ma main s’aventure et très vite ouvre ta chemise, se glisse sur tes seins…

    Ma bouche descend vers eux et je m’offre en dessert deux adorables fruits…

    Ma main continue son œuvre et se glisse dans ton short.

    Il ne me faut que quelques secondes pour constater que la montagne n’a pas d’effet négatif sur ta libido…

    Deux de mes doigts entrent en toi et viennent recueillir un peu de ton nectar…

    Je retire mes doigts et les présente devant ma bouche.

    Je goute sur mes doigts ta liqueur secrète en te regardant dans les yeux…un « encore »s’échappe de tes lèvres…

    Je te débarrasse totalement de ton short…personne à des kilomètres et juste quelques marmottes ou bouquetons risquent de nous voir…

    Je me glisse entre tes jambes et mes doigts et ma langue viennent s’amuser de tes chairs…

    Ton corps ondule au soleil pendant de longues minutes et tes petits gémissements résonnent dans la montagne…

    Ton corps se cabre sur mes doigts, tes yeux se ferment…

    Ton plaisir est doux et fort…

    J’ai envie de toi.

    Mais…

    Tu décides d’inverser les rôles et en quelques secondes, ta bouche se referme sur moi…

    C’est vrai, que toi non plus, tu n’as pas eu de dessert…

    Je crois que tu vas me faire payer le prix fort pour cette marche forcée !

    Tu t’acharnes sur moi, et je lutte pour garder le contrôle…

    Tu sais que je ne vais plus résister longtemps…

    Je tente de t’échapper mais ma résistance est vaine, tu redoubles d’effort pour ne me laisser aucune chance…

    Je sens ma sève monter et tu le sais aussi.

    J’éclate entre tes lèvres et j’ai l’impression de ne jamais m’arrêter…

    Tu ne me relâches pas…

    Tu viens avec ta langue recevoir les dernières gouttes de mon plaisir…

    Je m’effondre les bras en croix et tu viens m’embrasser…

    Laisse-moi reprendre quelques forces…

    J’ai envie de te faire l’amour ici…

    J’ai très envie que tu aimes la montagne et que tu aies envie de revenir…. 

  • Merci Audiard.

    Merci Audiard

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    C’est un jour de neige aujourd’hui, un paysage de grisaille et de gadoue !

    C’est le moment de chercher un ami avec qui sourire…Qui de mieux que le grand Michel Audiard pour poser du soleil sur la journée…

     

    Allez, un petit cadeau !

     

    Mes phrases préférées…

     

    « C’est pas parce qu’on a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule » Et elle marche dans le sens inverse…Ce n’est pas parce qu’on a quelque chose à dire…qu’on est obligé de l’ouvrir…

     

    « Gouverner ne consiste pas à aider les grenouilles à administrer leur mare »! Plus que jamais d’actualité…Plus ils se mêlent de la vie réelle, plus nos politiques compliquent les choses.

     

    Et puis il y a toutes les phrases sur les cons… 

     

    « Faut pas parler aux cons, ça les instruit »

    Si l’on suivait ce conseil, on gagnerait tellement de salive et de temps pour aimer.

     

     « Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnaît »…Je vous invite à garder l’idée en tête quand vous regardez la télé, quand vous êtes en réunion au bureau…

     

    Quand vous recevrez votre avis d’imposition…Pensez à cela !

    « Le jour est proche où nous n’aurons plus que l’impôt sur les os »

     

    Mettez-vous devant les débats de l’assemblée et pensez à cette phrase…

    « On est gouverné par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis »

     

    Mais, balayons devant notre porte avec celle-ci…

    « Une habitude bien française consiste à confier un mandat aux gens et de leur contester le droit d’en user »

     

    Enfin, deux petites dernières pour la route…

    « Les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours pas les payer » et « L’idéal quand on veut être admiré, c’est d’être mort »…

    J’espère avoir déclenché des sourires….

    Relisez Audiard…Ecoutez ses dialogues…

    Je ne connais pas de meilleur remède contre la morosité !