Articles de fdubost
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Mon regard s'est perdu.
- Par fdubost
- Le 07/06/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Mon regard s’est perdu.
Assise là sur ce petit muret devisant
Un mot pour l’un, un regard pour l’autre
Face à moi, mes yeux attirés comme un aimant
Elle ne cherchait pas à nous séduire
Une tenue sage, cheveux blonds libérés.
Il en faut peu pour que l’homme divague.
Entre deux taffes de cigarettes, elle respire
Son chemisier sage laisse libre un espace
Et c’est ainsi, je viens vous le confesser que
Mon regard s’est perdu
Un plongeon, une aventure un voyage
Entre ces seins que je ne fais que deviner
Envie d’y plonger ma bouche asséchée
Quelques centimètres de peau, une invitation
L’envie d’y déclencher un frisson, un émoi
L’instant est passé, la porte se referme
Mon regard s’est perdu
Quel homme n’a jamais été troublé
Par la naissance ou l’ombre d’un sein
Que Dieu me pardonne, vous êtes si belle.
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Des chiens enragés...
- Par fdubost
- Le 06/06/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Des chiens enragés.
Un homme est mort. Un homme décapité.
Devant nous, il est resté droit, n’a pas supplié
Un homme égorgé mais un message envoyé
Devant cette vermine, il ne faut plus reculer
Il s’appelait James Foley, un jour, sera oublié
Je n’ai que des mots, et l’envie de cracher
Sur ces démons masqués, diables déguisés
Assassiner, violer torturer, voilà leur tiercé
Il y aura pour sûr, de belles âmes pour justifier
Capacité à trouver, des excuses millimétrées
Pour ma part, n’en trouve pas, je suis désolé
Face à la barbarie, un seul choix, l’éradiquer
Nous sommes face à une horde déchainée
Les paroles sont vaines, finit de pinailler
Depuis trop longtemps, réflexe de négocier
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Mots imposés.
- Par fdubost
- Le 05/06/2015
- Dans Poèmes, textes, billets d'humeur.
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Composer un texte en vers ou en prose avec les mots imposés suivant:
SOURIRE, ESSENCE, OCEAN, FONTAINE, SILENCE, ESPOIR,ÎLE...
Mots imposés.Le sourire aux lèvres, j’avance sur cette bande de terre
Chemin posé par les hommes le long de l’océan.
Les embruns viennent fouetter mon visage
Les fleurs battues par le vent, lâchent leurs essences
J’arrive vers ce vieux banc qui regarde le large.
Se poser là, ouvrir son corps aux éléments.
Au loin l’île d’Ouessant me fait de l’œil.
Je suis bien, je n’ai plus d’âge plus de peurs.
Vivre cet instant, profiter de ce déchainement
Ce souffle des dieux, fontaine de jouvence.
Ici le silence n’existe pas, tumulte déchainé !
C’est pourtant là que je voudrais demain
Venir m’endormir à jamais sous ce ciel.
L’espoir chevillé au corps d’entendre à jamais
Au milieu des flots, le souffle de leurs voix.